Les Ravencroft #1
La vie d’Ashley et Joyce vient subitement de sombrer dans la peine et dans l’incompréhension. Leurs parents, aventuriers et archéologues, ont été victimes d’un accident d’avion lors de leur dernière expédition. Abandonnés à leur sort, les deux orphelins vont être recueillis par leur tante Zelda et leur oncle Marcus, de drôles de personnages, fantasques, loufoques et assez peu emphatiques. Alors qu’ils commencent à peine à prendre leurs marques dans leur nouvelle maison, les deux enfants vont recevoir un mystérieux colis, envoyé par leurs parents, juste avant leur disparition. À l’intérieur, ils vont y trouver cinq statuettes, un message énigmatique et une lueur d’espoir : que leurs parents ne sont peut-être pas morts !
Avec Les Ravencroft, Davide Cali (10 Petits Insectes, Cruelle Joëlle, Superpotamo), auteur jeunesse prolifique, fait son retour dans le petit monde de la BD avec une aventure en deux tomes qui s’ouvre de manière plutôt enthousiasmante. Certes, il y a un petit goût de déjà vu dans cette histoire : des orphelins, des parents aventuriers qui disparaissent, des objets mystérieux, rien de très original, mais l’ensemble se met en place de manière assez efficace. L’intrigue qui pointe le bout de son nez est suffisamment bien amenée pour tenir les jeunes lecteurs en haleine en attendant la sortie du second volet de ce diptyque. Côté dessin, l’univers de Valentina Brancati est une belle découverte. Avec un trait souple, vivant et des personnages très expressifs, cette jeune auteure s’inscrit dans la lignée d’artistes italiens tel Antonela Dalena, Alessandro Tota, Stefano Turconi ou encore Silvio Camboni. Sans prendre de grands risques, en s’appuyant sur des basiques et des éléments qui ont fait leurs preuves, cet album se révèle divertissant et plutôt réussi.
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