Les Vestiges de l’aube #1
Manhattan, automne 2003, un homme se fait froidement assassiner à bout portant sous nos yeux. Quand l’inspecteur Barry Donovan arrive sur les lieux, on pense être dans un traditionnel thriller. Mais en vérité, Barry est aidé dans son enquête par un homme étrange dont il ignore la véritable identité : Werner Von Lowinsky, vampire de son état.
Traitée avec un grand réalisme – et le beau dessin classique et énergique de Frédéric Peynet –, l’intrigue aux accents fantastiques se fait de plus en plus inquiétante. Rien ne nous est caché des abominables crimes commis. Et le pauvre inspecteur Barry Donovan ne semble pas prêt à assumer une telle investigation, traumatisé qu’il est par la perte récente de sa femme et de sa petite fille. Est-ce cette faille dans le personnage de Barry Donovan qui a touché le cœur immortel du vieux vampire ? Ou bien cette série de crimes cache autre chose ? Ce mélange étonnant entre polar très contemporain et un fantastique assumé fonctionne étonnamment bien. Malgré quelques scènes un peu caricaturales, l’adaptation en deux tomes du roman de David S. Khara est bien construite par Serge Le Tendre. Intrigant.
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