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L’Eté Diabolik

22 janvier 2016 |
SERIE
L'Eté Diabolik
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
PRIX
21 €
DATE DE SORTIE
08/01/2016
EAN
2205073451
Achat :

diabolik_1A l’été 1967, Antoine a 15 ans. En vacances sur la côte avec son père, il joue au tennis, connaît sa première expérience sexuelle, se fait un nouvel ami. On pourrait se croire dans le film La Baule-les-Pins de Diane Kurys, seulement ce joli scénario bien sage va doucement dérailler. D’abord, il y a cet incident sur un court de tennis, où le père d’Antoine est attaqué par celui de son adversaire. Et cette voiture qui les suit, la nuit, et tente de provoquer une sortie de route. Petit à petit, le cadre bien droit penche de plus en plus sur le mur : Antoine prend un acide et fait l’amour avec une belle Américaine, attachante mais mythomane ; son ami interroge le comportement de son père, qu’il trouve étrange ; et puis chipe carrément la jeune fille dont Antoine est épris depuis des années, subitement resurgie… L’acmé de ces bizarreries, c’est la disparition pure et simple du géniteur d’Antoine. Qui ne s’en remettra jamais vraiment.

Fascinant polar, L’Eté Diabolik est aussi une quête intime. Un livre passionnant, divertissant, au suspense poisseux. Construit en deux parties, il met en scène l’été 1967 tel que l’a vécu son héros, puis montre Antoine, des années plus tard, enquêtant sur la disparition de son père, et levant un à un tous les faux-semblants. Son duo d’auteurs avait déjà fasciné avec Souvenirs de l’empire de l’atome en 2013. Le scénariste Thierry Smolderen fait ici encore mieux, avec un récit à la fois complexe et fluide, ultra-référencé mais jamais plombé, sans temps mort ni rebondissement obscur. Au dessin, Alexandre Clérisse offre un éblouissement visuel. Sa reconstitution des années 60 est jouissive, usant de formes stylisées, de couleurs pop et psychédéliques — notamment pour la formidable scène montrant Antoine sous acide. Ensemble, ils nous gratifient d’un divertissement pur, intelligent, et très, très habile.

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