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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 22, 2024















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26 Comments

Lewis Trondheim prépare un projet 100% numérique

27 avril 2009 |

trondheim_numerique1.jpgLe créateur de Lapinot et Donjon ne cesse de se fixer de nouveaux défis. Lewis Trondheim va en effet publier, chaque jour pendant un an, un strip de 6 cases, à lire exclusivement sur son téléphone portable. C’est ce qu’il révèle dans un reportage de la Télé Suisse romande, à voir ici. Il développera ce nouveau projet avec Ave!Comics, spécialiste de l’adaptation de BD pour support nomades, qui vient de lancer Les Blondes sur iPhone.

Les strips de Lewis Trondheim mettront en scène un petit chat coincé dans un appartement, et livré à lui-même dans un environnement étrange… « Ce sera un peu drôle et un peu cruel » promet l’auteur, qui s’est engagé pour un an complet, et ne s’interdit pas de continuer si l’aventure le satisfait. Pour l’heure, aucune date de diffusion, ni tarif de téléchargement ne sont annoncés.

trondheim_numerique2.jpg

Sur le développement numérique de la bande dessinée, Lewis Trondheim se montre enthousiaste et n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat, à propos des hésitations de certains éditeurs à se lancer dans le bain digital. « Les auteurs ne sont absolument pas frileux. Ceux qui sont frileux, ce sont les éditeurs. Les auteurs ont vachement envie d’explorer de nouveaux supports, d’utiliser ce qu’ils ont déjà fait pour le montrer à des gens qui généralement n’ont pas lu de bandes dessinées ou en lisent très peu. Et là, il y a tout un public à conquérir. Par contre, les éditeurs ont un petit peu la trouille, parce qu’ils se disent: « Alors, ça veut dire qu’on sert plus à rien? ». Peut-être qu’ils ont raison… »

Voir les vidéos (il y a un reportage bien fait à voir ci-dessous, et un bonus à voir sur le site –  et c’est dans ce dernier que Lewis Trondheim développe son projet et ses idées).

Commentaires

  1. John Tax

    C’est bien.

    Et qu’en est-il du droit d’auteur ? et du prix unique ?

    La loi du Prix unique de M. Lang ne serait pas venu sans le travail éditorial de Lindon (Les enfants de minuits).

    J’ai l’impression qu’à faire le malin pour son faux côté aventurier (pour cette histoire en tout cas), Lewis prend des risques en oubliant tout ce qu a été fait avant. Le livre va disparaître, c’est un fait (on a encore de blles années devant nous, mais c’est une question de temps.

    Autre détail : « Ave comics » sort les blondes – du trondheim;

    Quelqu’un y voit un quelconque lien ? Une ressemblance graphique ? Un esprit cohérent d’équipe ?
    Sauter dans le numérique sans s’y préparer, c’est se heurter au principe des majors dans la musique : on s’en plaint, c’est pas toujours génial, c’est hyper copié, et ça se pirate. Tout ce qui, jusqu’à présent avait sauvé les auteurs.

    Plus d’info sur mon blog, bientôt

  2. John Tax

    C’est bien.

    Et qu’en est-il du droit d’auteur ? et du prix unique ?

    La loi du Prix unique de M. Lang ne serait pas venu sans le travail éditorial de Lindon (Les enfants de minuits).

    J’ai l’impression qu’à faire le malin pour son faux côté aventurier (pour cette histoire en tout cas), Lewis prend des risques en oubliant tout ce qu a été fait avant. Le livre va disparaître, c’est un fait (on a encore de blles années devant nous, mais c’est une question de temps.

    Autre détail : « Ave comics » sort les blondes – du trondheim;

    Quelqu’un y voit un quelconque lien ? Une ressemblance graphique ? Un esprit cohérent d’équipe ?
    Sauter dans le numérique sans s’y préparer, c’est se heurter au principe des majors dans la musique : on s’en plaint, c’est pas toujours génial, c’est hyper copié, et ça se pirate. Tout ce qui, jusqu’à présent avait sauvé les auteurs.

    Plus d’info sur mon blog, bientôt

  3. trondheim

    Bonjour John,
    je crois que vous mélangez plein de choses très différentes, sans savoir, et que vous lancez des procès d’intention.

    1/ Il y aura un prix unique pour s’abonner.

    2/ Je suis publié chez des éditeurs où il y a des publications de qualité égale aux Blondes.

    3/ Le seul point sur lequel je suis d’accord, c’est que je prends le risque de travailler un an et demi pour rien. Mais ça ne fera pas mourir le livre.

    4/ je ne saute pas dans le numérique sans m’y préparer. Et depuis 3 ans, je publie gratuitement les Petits Riens sur mon blog. Libre ensuite aux lecteurs d’acheter le recueil. Et j’ai eu le temps de penser à de nouvelles formules.

    5/ retrouvons-nous pour en discuter une fois que ce sera fait, si vous le voulez. Nous trierons mes bêtises, il y en aura sans doute, des vôtres.

  4. trondheim

    Bonjour John,
    je crois que vous mélangez plein de choses très différentes, sans savoir, et que vous lancez des procès d’intention.

    1/ Il y aura un prix unique pour s’abonner.

    2/ Je suis publié chez des éditeurs où il y a des publications de qualité égale aux Blondes.

    3/ Le seul point sur lequel je suis d’accord, c’est que je prends le risque de travailler un an et demi pour rien. Mais ça ne fera pas mourir le livre.

    4/ je ne saute pas dans le numérique sans m’y préparer. Et depuis 3 ans, je publie gratuitement les Petits Riens sur mon blog. Libre ensuite aux lecteurs d’acheter le recueil. Et j’ai eu le temps de penser à de nouvelles formules.

    5/ retrouvons-nous pour en discuter une fois que ce sera fait, si vous le voulez. Nous trierons mes bêtises, il y en aura sans doute, des vôtres.

  5. John Tax

    Je suis certain que tout ce que j’ai pu dire est du en partie à cette idée de voir disparaître le concept d’éditeur et aussi par cette phrase que vous dîtes « peut-être qu’ils ont raison ».

    Je ne pense pas que les éditeurs vont disparaître puisque leur rôle est de mettre en avant les œuvres qu’ils découvrent ( bien qu’aujourd’hui l’éditeur est de plus en plus celui qui sait qu’en parlant avec tel ou tel média un livre peut fonctionner). Mais l’éditeur doit être celui qui par ses connaissances et ses choix peut amener un lecteur à découvrir un pan de la littérature qu’il n’aurait pas forcément vu sans lui (et bande dessinée = littérature).

    En bande dessinée, et vous le dîtes très bien, sous le principe de la péréquation on a permis à des éditeurs de publier tout et son contraire. Rare sont les éditeurs qui se tiennent à leur envie première quitte à passer à coté d’oeuvres qui ne sont tout simplement pas dans leur ligne éditoriale. Sauf qu’aujourd’hui, si SIN CITY n’était pas chez Rackham, ça sortirait chez celui qui aurait proposé le plus gros à valoir, tant pis pour l’image, puisque ça fait gagner de l’argent.

    L’exemple qui me vient est encore Minuit (décidément…) qui s’est évertué à rester dans l’esprit du nouveau roman, et dont la qualité d’éditeur est reconnu pour le travail de découverte, et non pour le chiffre d’affaires.

    J’aime la Bande dessinée, ce dont elle est capable et ce qu’elle peut apporté en tant que Média d’une part, en tant qu’art de l’autre. Et pour cette raison je veux la faire connaître, et il est très juste d’entendre que l’utilisation des médias sera un plus pour sa propagation. Seulement, j’ai peur de voir les petites créations disparaître au profit de ce qui fait tourner ce monde.

    J’ai bien conscience que ce que je racnte peut ressembler à des idées utopistes et ridicules, mais je crois sincèrement que le partage de la culture passe par l’éditeur.

    Aujourd’hui, je prends encore l’exemple de la musique, je suis incapable de citer le moindre label et son apport musical, mais je peux citer les auteurs que je vois tourner d’ipod à ipod.

    Est ce que l’éditeur du futur c’est le lecteur ? le blogueur ? Ou celui qui croit en ces artistes ?

    J’ai d’autres questions d’ordre financière pour comprendre le fonctionnement, mais je suppose, et à juste titre, que ces informations restent confidentielles, quoi qu’il en soit, je serais ravi d’en discuter un peu plus, autour d’un café, histoire de comprendre pourquoi est-ce qu’ Ave comics est un éditeur à part entière.

    J’espère qu’à aucun moment vous ne vous êtes senti agressé, et en plus, sachez que j’aime votre travail, et que j’espère que cette année et demi ne sera pas inutile.

  6. John Tax

    Je suis certain que tout ce que j’ai pu dire est du en partie à cette idée de voir disparaître le concept d’éditeur et aussi par cette phrase que vous dîtes « peut-être qu’ils ont raison ».

    Je ne pense pas que les éditeurs vont disparaître puisque leur rôle est de mettre en avant les œuvres qu’ils découvrent ( bien qu’aujourd’hui l’éditeur est de plus en plus celui qui sait qu’en parlant avec tel ou tel média un livre peut fonctionner). Mais l’éditeur doit être celui qui par ses connaissances et ses choix peut amener un lecteur à découvrir un pan de la littérature qu’il n’aurait pas forcément vu sans lui (et bande dessinée = littérature).

    En bande dessinée, et vous le dîtes très bien, sous le principe de la péréquation on a permis à des éditeurs de publier tout et son contraire. Rare sont les éditeurs qui se tiennent à leur envie première quitte à passer à coté d’oeuvres qui ne sont tout simplement pas dans leur ligne éditoriale. Sauf qu’aujourd’hui, si SIN CITY n’était pas chez Rackham, ça sortirait chez celui qui aurait proposé le plus gros à valoir, tant pis pour l’image, puisque ça fait gagner de l’argent.

    L’exemple qui me vient est encore Minuit (décidément…) qui s’est évertué à rester dans l’esprit du nouveau roman, et dont la qualité d’éditeur est reconnu pour le travail de découverte, et non pour le chiffre d’affaires.

    J’aime la Bande dessinée, ce dont elle est capable et ce qu’elle peut apporté en tant que Média d’une part, en tant qu’art de l’autre. Et pour cette raison je veux la faire connaître, et il est très juste d’entendre que l’utilisation des médias sera un plus pour sa propagation. Seulement, j’ai peur de voir les petites créations disparaître au profit de ce qui fait tourner ce monde.

    J’ai bien conscience que ce que je racnte peut ressembler à des idées utopistes et ridicules, mais je crois sincèrement que le partage de la culture passe par l’éditeur.

    Aujourd’hui, je prends encore l’exemple de la musique, je suis incapable de citer le moindre label et son apport musical, mais je peux citer les auteurs que je vois tourner d’ipod à ipod.

    Est ce que l’éditeur du futur c’est le lecteur ? le blogueur ? Ou celui qui croit en ces artistes ?

    J’ai d’autres questions d’ordre financière pour comprendre le fonctionnement, mais je suppose, et à juste titre, que ces informations restent confidentielles, quoi qu’il en soit, je serais ravi d’en discuter un peu plus, autour d’un café, histoire de comprendre pourquoi est-ce qu’ Ave comics est un éditeur à part entière.

    J’espère qu’à aucun moment vous ne vous êtes senti agressé, et en plus, sachez que j’aime votre travail, et que j’espère que cette année et demi ne sera pas inutile.

  7. trondheim

    Je suis ravi qu’une discussion constructive puisse s’élaborer.

    Pour ma part, j’aurai tendance à dire que les éditeurs n’ont aidé en rien aux grands mouvements créatifs. Pilote a été créé par Goscinny et Uderzo, puis rédachefé par Goscinny, qui a créé l’Echo, qui a créé Métal Hurlant, qui a créé Fluide Glacial, qui a créé l’Association ?
    Je ne veux pas dire par là que les éditeurs ne font rien. Mais je trouve que vous les placez un peu haut dans le panthéon de la bande dessinée.

    Evidemment qu’Ave Comics n’est pas un éditeur. C’est un moyen technique, pour l’instant. De même qu’à la base, l’éditeur était le moyen technique pour l’auteur d’éviter à vendre lui-même ses ouvrages autoproduits (je remonte là à il y a quelques siècles). Qui sait si des structures comme Ave Comics ne vont pas muter en éditeur ? Ou alors se faire engloutir par Média Participation ? Et les auteurs, s’ils passent directement par internet, n’ont même pas besoin de ce moyen technique ?

    L’ouverture sur la téléphonie mobile est un pan d’éventail en plus pour le domaine créatif, et un autre pan d’éventail pour proposer de la bande dessinée à tout un public qui n’est pas vraiment lecteur à la base.

    Alors, oui. On peut laisser le dernier Lucky Luke ou les Blondes utiliser ce support qui devient de la post publication ou une exploitation dérivée, et râler.
    Ou on peut tenter un truc un peu différent comme j’espère le faire. En réussissant ou en se plantant. Mais l’expérience vaut le coup d’être tentée.

    Alors évidemment que ça ne fait pas plaisir de lire que « je fais le malin en faisant le faux aventurier » alors que je bosse pour l’instant sans aucune rémunération et ce depuis plusieurs mois afin de développer ce projet.

    Et je le répète (contrairement à vous), le livre ne va pas disparaitre.
    Le livre, c’est un formidable objet de culture qui vit depuis bien longtemps. Et ce n’est pas en tant que fils de libraire que je vais le dénigrer.
    Nous avons juste là un outil nouveau.

    Alors va-t-il être piraté abondamment comme l’est la musique ? Ça dépend. Je pense que des petits prix de vente ou d’abonnement sauront dissuader la majeure partie des pirates.

    Nous verrons.

  8. trondheim

    Je suis ravi qu’une discussion constructive puisse s’élaborer.

    Pour ma part, j’aurai tendance à dire que les éditeurs n’ont aidé en rien aux grands mouvements créatifs. Pilote a été créé par Goscinny et Uderzo, puis rédachefé par Goscinny, qui a créé l’Echo, qui a créé Métal Hurlant, qui a créé Fluide Glacial, qui a créé l’Association ?
    Je ne veux pas dire par là que les éditeurs ne font rien. Mais je trouve que vous les placez un peu haut dans le panthéon de la bande dessinée.

    Evidemment qu’Ave Comics n’est pas un éditeur. C’est un moyen technique, pour l’instant. De même qu’à la base, l’éditeur était le moyen technique pour l’auteur d’éviter à vendre lui-même ses ouvrages autoproduits (je remonte là à il y a quelques siècles). Qui sait si des structures comme Ave Comics ne vont pas muter en éditeur ? Ou alors se faire engloutir par Média Participation ? Et les auteurs, s’ils passent directement par internet, n’ont même pas besoin de ce moyen technique ?

    L’ouverture sur la téléphonie mobile est un pan d’éventail en plus pour le domaine créatif, et un autre pan d’éventail pour proposer de la bande dessinée à tout un public qui n’est pas vraiment lecteur à la base.

    Alors, oui. On peut laisser le dernier Lucky Luke ou les Blondes utiliser ce support qui devient de la post publication ou une exploitation dérivée, et râler.
    Ou on peut tenter un truc un peu différent comme j’espère le faire. En réussissant ou en se plantant. Mais l’expérience vaut le coup d’être tentée.

    Alors évidemment que ça ne fait pas plaisir de lire que « je fais le malin en faisant le faux aventurier » alors que je bosse pour l’instant sans aucune rémunération et ce depuis plusieurs mois afin de développer ce projet.

    Et je le répète (contrairement à vous), le livre ne va pas disparaitre.
    Le livre, c’est un formidable objet de culture qui vit depuis bien longtemps. Et ce n’est pas en tant que fils de libraire que je vais le dénigrer.
    Nous avons juste là un outil nouveau.

    Alors va-t-il être piraté abondamment comme l’est la musique ? Ça dépend. Je pense que des petits prix de vente ou d’abonnement sauront dissuader la majeure partie des pirates.

    Nous verrons.

  9. John Tax

    Arg Je viens d’écrire une vrai réponse, longue, cohérente, intelligent, et POUF elle a disparu.

    Je prendrais le temps de le reposter.

    Sachez qu’en gros elle disait ceci :

    – Je regrette d’avoir employé ces termes pas forcément judicieux

    – Il y a éditeur et éditeur : Salmann Rushdie chez bourgois, la fatwa, le risque partagé éditeur/auteur.

    – j’avais une question : un auteur qui poste sur internet touche-t-il une rémunération ? « Les petits riens » par exemple, apportent-ils une aide financière ou est-ce l’obligation de les sortir en bouquins qui vous interdit de les archiver, et donc de passer p?

  10. John Tax

    Arg Je viens d’écrire une vrai réponse, longue, cohérente, intelligent, et POUF elle a disparu.

    Je prendrais le temps de le reposter.

    Sachez qu’en gros elle disait ceci :

    – Je regrette d’avoir employé ces termes pas forcément judicieux

    – Il y a éditeur et éditeur : Salmann Rushdie chez bourgois, la fatwa, le risque partagé éditeur/auteur.

    – j’avais une question : un auteur qui poste sur internet touche-t-il une rémunération ? « Les petits riens » par exemple, apportent-ils une aide financière ou est-ce l’obligation de les sortir en bouquins qui vous interdit de les archiver, et donc de passer p?

  11. John Tax

    Décidément…

    Je suis en retard pour le boulot, du coup on en discutera plus tard, mais la fin de ma phrase était : « et donc de passer par un éditeur ?. »

    mon antépénultième post était véritablement mieux écrit, quelle désolation…

    Le principal était quand même que j’espere que vous donnerez à ce nouvel outil un but particulier, mais n’oubliez pas, un éditeur c’est important.

    Quelle déception, j’ai l’impression que tout ce post est hors contexte.
    Du coup je ne dis pas bonne continuation, puisqu’on en reparlera avant que vous ne continuiez, même si au fond je sais que vous ferez une utilisation intelligente du média.

    John Tax

  12. John Tax

    Décidément…

    Je suis en retard pour le boulot, du coup on en discutera plus tard, mais la fin de ma phrase était : « et donc de passer par un éditeur ?. »

    mon antépénultième post était véritablement mieux écrit, quelle désolation…

    Le principal était quand même que j’espere que vous donnerez à ce nouvel outil un but particulier, mais n’oubliez pas, un éditeur c’est important.

    Quelle déception, j’ai l’impression que tout ce post est hors contexte.
    Du coup je ne dis pas bonne continuation, puisqu’on en reparlera avant que vous ne continuiez, même si au fond je sais que vous ferez une utilisation intelligente du média.

    John Tax

  13. trondheim

    Concernant les Petits riens, je ne touche rien pour sa diffusion sur internet. Comme quasiment tous les bloggueurs concernant leur travail internet d’ailleurs..
    Cette diffusion gratuite est « financée » par la suite (un an plus tard) grâce aux droits d’auteur que je touche sur le livre.
    Et je n’archive pas les Petits Riens, car c’est le principe même de mes histoires. Des brefs moments qui normalement s’oublient, s’estompent. Et je suis beaucoup plus satisfait du concept sur internet de cette série, que des livres qui sont publiés après. Mais ces livres me permettent de créer une économie pour faire vivre le blog…

  14. trondheim

    Concernant les Petits riens, je ne touche rien pour sa diffusion sur internet. Comme quasiment tous les bloggueurs concernant leur travail internet d’ailleurs..
    Cette diffusion gratuite est « financée » par la suite (un an plus tard) grâce aux droits d’auteur que je touche sur le livre.
    Et je n’archive pas les Petits Riens, car c’est le principe même de mes histoires. Des brefs moments qui normalement s’oublient, s’estompent. Et je suis beaucoup plus satisfait du concept sur internet de cette série, que des livres qui sont publiés après. Mais ces livres me permettent de créer une économie pour faire vivre le blog…

  15. mayher

    Bonjour,
    Je suis tombé, sur cette discussion que je trouve révélatrice de la cacophonie qui entoure la BD numérique, c’est un malentendu reposant sur la confrontation entre les deux modes de publication : numérique et papier et découlant de l’opposition entre le réel et le virtuel.
    Il est vrai que le modèle économique, comme le rôle de chaque acteur, n’est pas déterminé.
    Mais la réalité de terrain montre que la BD numérique ne décimera jamais l’édition papier,
    pour la simple raison qu’elle opérera à la manière du blue ocean strategy,
    c’est-à-dire en élargissant le marché initial et en créant un autre parallèle qui l’entoure.
    Avec de nouvelles cibles, les deux marchés ne se concurrencent pas
    au contraire ils se soutiennent mutuellement puisque pour une cible qui n’a jamais été séduite
    dans notre cas par la BD version papier, un passage par la BD numérique peut l’amener vers la version papier, et vice-versa.
    Enfin j’ai été agréablement surpris par une information sur un site de Comics anglophone
    où elle parle d’un best sellers de BD numérique qui face au succès a été édité en version papier
    Toutes ces interrogations seront peut être traitées en fond dans la prochaine cession du FIBD.

  16. mayher

    Bonjour,
    Je suis tombé, sur cette discussion que je trouve révélatrice de la cacophonie qui entoure la BD numérique, c’est un malentendu reposant sur la confrontation entre les deux modes de publication : numérique et papier et découlant de l’opposition entre le réel et le virtuel.
    Il est vrai que le modèle économique, comme le rôle de chaque acteur, n’est pas déterminé.
    Mais la réalité de terrain montre que la BD numérique ne décimera jamais l’édition papier,
    pour la simple raison qu’elle opérera à la manière du blue ocean strategy,
    c’est-à-dire en élargissant le marché initial et en créant un autre parallèle qui l’entoure.
    Avec de nouvelles cibles, les deux marchés ne se concurrencent pas
    au contraire ils se soutiennent mutuellement puisque pour une cible qui n’a jamais été séduite
    dans notre cas par la BD version papier, un passage par la BD numérique peut l’amener vers la version papier, et vice-versa.
    Enfin j’ai été agréablement surpris par une information sur un site de Comics anglophone
    où elle parle d’un best sellers de BD numérique qui face au succès a été édité en version papier
    Toutes ces interrogations seront peut être traitées en fond dans la prochaine cession du FIBD.

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