L’Homme de mes rêves ****
Par Nadja. Cornélius, 19€, septembre 2010.
Kate déprime, elle est en fuite. Accro à un goujat qui la maltraite psychologiquement, elle se sent à côté d’elle-même, « obscurément coupable » d’être ce qu’elle est.
Au bord de sa vie, elle oscille entre rêve et réalité. Réfugiée près d’une forêt au milieu de gens accueillants, elle se réalise à travers l’art. A moins qu’elle ait imaginé tout cela?
C’est un parcours intime que raconte Nadja dans L’Homme de mes rêves, à la manière d’un polar. L’auteure triture l’inconscient de son héroïne, terriblement attirée par la peinture. Justement, l’artiste a opté pour la gouache. Elle use d’une bichromie à la fois triste et sensuelle, dont la matière est presque palpable. Empreint de suspense, son récit impressionniste à tiroirs nous entraîne implacablement à la suite de Kate, avec laquelle on aime se perdre, puis se retrouver.
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