L’Homme qui ne disait jamais non
Hôtesse de l’air, Violette voudrait évoluer professionnellement : elle rêve de parfaire un cursus en psychologie, et de devenir « profiler » en aéroport, pour détecter les comportements dangereux. Dans un vol pour Lyon, elle repère un homme confus, qui semble ne plus savoir qui il est. Etienne Rambert a certes une sacoche contenant des clés et des papiers, mais il a perdu la mémoire. Intriguée, Violette le questionne, sans succès. Puis le prend sous son aile, et le suit de près, au prétexte d’en faire un sujet d’enquête. Petit à petit, les nuages se dissipent : il apparaît qu’Etienne a une fille, un père richissime, un métier. Surtout, il paraît ne pas savoir refuser quoi que ce soit à quiconque. Forcément, au bout d’un moment, Violette se laisse attirer par cet homme mystérieux et gentil. Tout en découvrant que son passé n’est pas forcément si « sain » et lisse qu’elle le croyait…
L’Homme qui ne disait jamais non est un polar autant qu’une comédie sociale, légèrement sentimentale. Sur un ton badin, Didier Tronchet (Jean-Claude Tergal, Le Fils du yéti, Vertiges de Quito…) trousse une histoire à tiroirs, compliquée mais assez haletante. Olivier Balez (J’aurai ta peau Dominique A, Topless…) réussit un graphisme clair et dynamique, aux aplats colorés fluides. In fine, leur aventure capillotractée amuse, et convainc presque.
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