Par Denis Rodier et Jean-Luc Istin.
Soleil, 12,90 €, dispo.

« On nous cache les vérités ce monde. » Cette phrase prononcée par un scientifique dans L’Ordre des dragons semble être le slogan de la nouvelle collection de Soleil, « Secrets du Vatican ». Son principe : les fondements du christianisme sont biaisés, des sociétés secrètes mènent le monde à la baguette, on nous cache tout, on ne nous dit rien… Ce postulat façon théorie du complot devrait permettre de trousser pléthore d’histoires de politique-fiction, agrémentées de fantastique. Un pari toutefois délicat à relever, comme l’a prouvé l’incompréhensible Carnets secrets du Vatican, sorti chez le même éditeur en janvier. L’Ordre des dragons, qui fait d’Hitler le jouet d’une organisation souterraine et maléfique, relève un brin le niveau. Même si le scénario est plus que convenu (une jolie héroïne enquête seule sur la mort d’un ami, et découvre un terrible secret…), le dessin et la mise en couleur classiques – mais efficaces – en font un album plutôt agréable à lire, mais dont on n’attendra pas forcément la suite.

Benjamin Roure