Lothaire Flammes #1
Lothaire est un détective bien particulier. Accompagné d’un chat parlant fort cultivé, il résout des énigmes étranges mettant en jeu des créatures magiques. Car il a un pouvoir : en dessinant les-dites créatures, grâce à des pigments spéciaux, il peut les emprisonner ou les mettre en fuite. C’est ce qu’il s’apprête à faire en secourant la mignonne Magda, terrorisée par un cri nocturne dans son voisinage. Mais il va aussi en découvrir davantage sur son obscur passé…
Première BD de Marianne Alexandre, ce début de série jeunesse, à défaut d’originalité, promettait un agréable moment, dans des sentiers fantasy bien balisés, largement inspirés par les dessins animés japonais et même quelques BD contemporaines françaises (on pense un peu à Enola et les animaux extraordinaires). Mais les dialogues et le découpage se révèlent vite poussifs et le dessin malhabile dans les scènes d’action. Charmant dans les séquences statiques ou dans ces pleines pages chatoyantes, il souffre d’une vraie approximation dans l’anatomie et les expressions. Et l’auteure se réfugie dès que possible dans des poses et cadrages qu’elle maîtrise, donnant une désagréable impression de copié-collé de dessin au fil de l’album. La mise en couleurs se veut quant à elle flamboyante, mais est souvent trop chargée, mal dosée dans les effets de lumière et, par conséquent, fatigante. Lothaire Flammes n’embrase hélas pas notre coeur, pour le moment.
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