Maïdan Love #2
Après avoir déserté les rangs des policiers anti-émeutes dans le tome 1, pour partir à la rescousse de sa fiancée, Bogdan est maintenant leur prisonnier. Sous la main de son salaud d’ancien commandant, qui veut retrouver les autres déserteurs, il passe un sale quart d’heure ligoté dans un souterrain, quelque part dans Kiev. Et il n’est pas plus avancé qu’avant, puisqu’il ne sait toujours pas où est la belle Olenna. Parviendra-t-il à s’échapper et à la retrouver au milieu de la révolution, en évitant les prises d’otages et les snipers de la capitale ukrainienne ?
Dans ce second volume, il devient manifeste que l’histoire, prometteuse au départ, se noie dans des flashbacks et digressions sans but qui ne camouflent pas le manque d’épaisseur du scénario. Et quand l’intrigue se perd dans ses propres rebondissements sans queue ni tête, le prolifique et pourtant en général inspiré scénariste Aurélien Ducoudray (Camp Poutine, Kidz, Amazing Grace, The Grocery) s’en sort finalement grâce à un bon vieux deus ex machina tombé du ciel, injustifié et peu crédible. Comme ses personnages, franchement stéréotypés et artificiels. Il ne faut plus s’attendre non plus à apprendre quoi que ce soit de plus sur la révolution et l’Ukraine, au-delà d’anecdotes folkloriques. Enfin, que dire de la chute, complètement plate et en plus, téléphonée depuis longtemps ?
Malgré déjà de sérieux défauts dans le premier tome, à peu près rattrapés par le dessin facile d’accès de Christophe Alliel (Les Chiens de Prypiat, Spynest), et par le côté éducatif du scénario, on avait envie de croire aux promesses de ce diptyque. Mais décidément : « circulez, y’a rien à voir ».
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bonjour, pourriez vous préciser quels rebondissement vous trouvez sans queue ni tête? le passage sur les chevaliers de narnia surement?
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oui, les mots sont durs et sans appels avec une étoile ils condamnent sévèrement la vie d’un livre et je me suis toujours demandé a quoi bon perdre son temps a chroniquer un livre s’il ne vous a pas plu?
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merci benjamin, je connais le role et l’importance de la critique, mais j’aurais préféré une réponse de mr Pequignot…sur ce j’arrête de vous embêter héhé!
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