
Heureusement, sur Métal, perdre la tête ne prête pas trop à conséquence.
Alors, heureux, le lecteur ? À moitié seulement, car au niveau intrigue ça se gâte. Dans cet empire futuro-rococco-romano-antiquo – y a de la jupette -, on suit le destin d’un empereur trahi par son frère qui se vend à des extraterrestres bien décidés à boulotter l’empire. L’intention du frangin : devenir calife à la place du calife. Le fils de l’empereur vengera-t-il son père ? Depuis Le Roi Lion, et incidemment quelques classiques encore plus anciens, le sujet est bien éventé, même si le lecteur subodore que l’histoire de la cuirasse pourrait bien cacher un rebondissement plus ou moins vicieux. En attendant, on baille un peu devant l’attaque d’une forteresse à la rugueuse manière moyenâgeuse – avec assaut des remparts et tout et tout -, la touche futuriste consistant par exemple à déverser non pas de l’huile bouillante mais de l’acide atomique sur les assiégeants. Ce n’est plus jaune, c’est vert. Nuance. Allez Messieurs les scénaristes, encore un petit effort !
Métal #1, La Bataille de Meridia, par Butch Guice, Jerrold E. Brown et Paul Alexander, Les Humanoïdes Associés, 12,90 euros.
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