Par Philippe Ogaki et Fred Duval. Delcourt, 12,90 €, le 25 mars 2009.

Et si les robots étaient devenus si perfectionnés que les humains leur avaient laissé le soin de prendre en main le sort de planète? Et si des nanomachines échappaient justement au contrôle de ces super intelligences artificielles? Et si, ce que craignaient le plus ces robots-maîtres-de-la-Terre, c’étaient les failles interdimensionnelles et les extraterrestres? Avec des si, on fait de la science-fiction, et Fred Duval le démontre avec talent.

Le scénariste de Carmen McCallum se penche en effet dans ce deuxième volume sur le robot central de Meteors. Une intelligence articificielle qui prend les traits d’un gorille blanc au regard vitreux, mais à qui il manque quelque chose d’indispensable pour comprendre le monde: l’humanité. Si les passages avec cet intrigant personnage sont intéressants, les autres, ceux avec les humains – moteurs de l’histoire -, sont plus faibles. Ce choix déséquilibre un poil la narration, d’autant qu’on s’était attaché à la jeune humaine éloignée de son père et de son robot fétiche. Toutefois, l’intrigue rebondit de belle manière en fin de volume, ce qui laisse augurer du bon pour la suite. Et le dessin de Philippe Ogaki est toujours aussi efficace!

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