Metropolitan #1 **
Par Laurent Bonneau et Julien Bonneau. Dargaud, 13,50€, le 25 juin 2010.
Vincent Revel, 49 ans, est un inspecteur de police « paumé, qui erre dans cette société de cinglés ». Suffisamment humain pour secourir un jeune homme évanoui dans le métro alors que les autres passagers s’en détournent. Il traîne son mal-être, apparemment lié à un deuil, au fil d’une enquête sur un décès…
Un polar urbain. C’est ainsi que se pose Metropolitan, série réalisée par deux novices en bande dessinée: les frères Julien et Laurent Bonneau (le premier assurant le dessin, le second le scénario). On salue leur ambition, mais sans être convaincu par le résultat. Ce premier tome se montre résolument réaliste, très proche de la photographie.
Habilement conçues, les ambiances froides ne suffisent pas à captiver le lecteur, car l’intrigue reste obscure. On comprend que le héros croise la route d’un psychopathe, mais il faut lire le communiqué de presse pour être pleinement éclairé: les deux hommes étaient dans le même wagon de métro lorsque le flic a secouru un malade. Pourquoi? Comment? Quelle importance? On ne le sait pas, et on finit malheureusement par s’en moquer.
-
J’ai lu cet album (mais pas acheté, pas fou), ça m’a fait penser à Internal Lobster (à la Boite à bulle) mais en complètement raté. Les dessins copiés sur des photos (comme Silences chez Ankama ou Plus belle la vie en bd) y’en a de plus en plus et c’est bien moche, je préfère les bandes dessinées qui sont dessinées, sinon c’est du roman photo.
-
J’ai lu cet album (mais pas acheté, pas fou), ça m’a fait penser à Internal Lobster (à la Boite à bulle) mais en complètement raté. Les dessins copiés sur des photos (comme Silences chez Ankama ou Plus belle la vie en bd) y’en a de plus en plus et c’est bien moche, je préfère les bandes dessinées qui sont dessinées, sinon c’est du roman photo.
-
Y’a pas de mal en soi à vouloir donner dans le photoréalisme. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un genre extrêmement casse-gueule. Il est très facile de rendre le photoréalisme ennuyeux. Un exemple bête qui me vient, c’est Alex Ross. Le dessinateur DC est sans doute un excellent technicien de la perspective et de l’anatomie. ça a son charme, ça fait des couvertures qui vous pètent à la tronche. Mais alors pour rendre une histoire, c’est d’un chiant…
-
Y’a pas de mal en soi à vouloir donner dans le photoréalisme. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un genre extrêmement casse-gueule. Il est très facile de rendre le photoréalisme ennuyeux. Un exemple bête qui me vient, c’est Alex Ross. Le dessinateur DC est sans doute un excellent technicien de la perspective et de l’anatomie. ça a son charme, ça fait des couvertures qui vous pètent à la tronche. Mais alors pour rendre une histoire, c’est d’un chiant…
Commentaires