Image Image Image Image Image Image Image Image Image Image

BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | December 22, 2024















Retour en haut de page

Haut de page

No Comments

Motorcity

23 janvier 2017 |
SERIE
Motorcity
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
14.99 €
DATE DE SORTIE
20/01/2017
EAN
2505064822
Achat :

En Suède, le raggare est une mode persistante, née au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale : voitures américaines classiques ultra-bichonnées, rock’n’roll, tatouages rockabilly, drapeaux sudistes… Toute une imagerie américaine, a priori dénuée de ses caractéristiques racistes, qui fédère de nombreux fans depuis des décennies, se réunissant le temps de fêtes bien arrosées. C’est dans ce milieu, qu’elle fréquentait adolescente, que la jeune officier de police Lisa va enquêter. Elle revient ainsi dans sa petite ville natale, va retrouver de vieilles connaissances, pour tenter de retrouver un homme disparu…

motorcity_image1Nouvelle collaboration pour Philippe Berthet dans sa collection « Ligne noire ». Après Régis Hautière sur Perico, et Zidrou sur Le Crime qui est le tien c’est au tour de Sylvain Runberg d’écrire un polar pour le dessinateur de Pin-up. Spécialiste de la Suède, où il réside, le scénariste – très présent ces derniers mois avec Millénium Saga, Sept cannibales Le Règne, Sukeban Turbo… – propose une enquête assez glauque, aux ressorts très classiques. C’est plutôt le décor qui intéresse ici, entre les paisibles forêts suédoises et les adeptes du raggare, plutôt violents et rageurs. Sur cette histoire, Philippe Berthet fait du Berthet, avec sa ligne claire élancée et sculpturale. Mais la rencontre entre un scénario sordide, un milieu pas très classieux et ce dessin si élégant ne fonctionne pas totalement. La distance paraît trop grande et l’environnement graphique général trop lisse. La faible longueur du récit ne permet pas non plus de s’immerger suffisamment dans cette culture, dont la persistance si loin des États-Unis interroge et fascine. Motorcity se lit donc sans déplaisir, comme un polar standard et efficace, mais laisse tout de même une impression de rendez-vous manqué.

motorcity_image2

Publiez un commentaire