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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 2, 2024















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Out there #2

7 mars 2014 |
SERIE
Out there
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
14.95 €
DATE DE SORTIE
12/02/2014
EAN
2723494209
Achat :

À la fin du premier tome, on avait quitté ces 4 ados, accompagnés d’une fille-pasteur et d’un ex-soldat colossal et mutique, à la fois dépités et réjouis. En effet, ils avaient réussi à repousser le vilain démon qui menaçait de les exterminer, mais ce dernier avait tout de même réussi à faire disparaître tous les habitants de la ville, y compris leurs parents. Notre petite bande se lance alors sur les routes, apprenant à se servir de ses mystérieux super-pouvoirs au profit d’Américains dans le besoin, tout en gardant l’espoir de retrouver un jour leur famille…

out_there_image1Il y a des BD qu’on aurait aimé…aimer. Out there en fait partie, avec son groupe d’ados à la fois attachants et énervants, façon Goonies, toujours prompts à filer un coup de main, et luttant contre des démons avides de pouvoir. Mais Brian Augustyn peine à trouver le ton et le rythme justes. Il oscille entre le feuilleton humoristique à la Scooby-doo et la série TV fantastique qui voudrait faire peur mais pas trop. Les événements s’enchaînent sans liant ni véritable cohérence, les pouvoirs des gamins se déclenchent sans prévenir et toujours au bon moment, la (grosse) dose de sentimentalisme comblant les rares espaces vides d’une narration qui se voudrait haletante, mais qui n’est qu’éreintante. À cela s’ajoute, dans ce deuxième opus, un discours chrétien – pardon, rédemption, amour du prochain – franchement indigeste… Côté dessin, là aussi, Humberto Ramos (Fairy Quest) alterne le chouette et le moins chouette : son parti-pris cartoon à outrance a de quoi séduire par son énergie brute, mais il perd parfois en lisibilité dans des cadrages compliqués et des postures improbables. Et il n’est pas aidé par des effets spéciaux et des couleurs d’assez mauvais goût, comme ces séquences démoniaques d’un horrible mauve… Après un premier tome décevant et un deuxième pas meilleur, on ne tendra pas une troisième fois l’autre joue pour le dernier volume.

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