Par Christian Lax. Futuropolis, 16€, le 10 mars 2011.

Elie Ternois, 14 ans, est forcé par son père – et les maigres moyens de sa famille – d’aller à la mine, mais ne rêve que de cyclisme.

Tandis que l’humaniste Camille Peyroulet recueille Reine, la fille de feu son ami l’Aigle sans orteils, mythique coureur. Traumatisée par des années de mauvais traitements à l’orphelinat, la gamine va se refaire une santé, être éduquée, suivre des études de journalisme et bientôt rêver elle aussi de course cycliste, en particulier du Paris-Roubaix…

Christian Lax poursuit sa saga du début du XXe siècle, peignant des destins marqués par la Première Guerre mondiale et la pauvreté. Réalistes et attachants, guidés par un idéal, ses personnages luttent vaillamment contre les éléments et les malfaisants. Dans ce deuxième épisode de Pain d’alouette, le dessin de l’auteur garde son élégante beauté, sans négliger l’âpreté nécessaire pour représenter l’adversité. Une saga humaine et touchante, traversée d’éclairs sportifs.

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