Polina ****
Par Bastien Vivès. KSTR/Casterman, 18€, le 9 mars 2011.
Haute comme trois pommes et demi, Polina Oulinov intègre une académie de danse classique. Au bout de quelques années, la jeune fille est repérée par le professeur Bojinski, maître de ballet abrupt qui fait souvent pleurer ses élèves…
Après avoir montré son habileté à traduire le mouvement sur papier (notamment dans Le Goût du chlore, ou Pour l’Empire avec Merwan Chabane), Bastien Vivès en fait l’un des principaux sujets de son nouvel album. Dans Polina, il parvient à merveille à capter l’énergie, la grâce, l’effort et la douleur exigées par la danse classique.
Usant du gris et du noir, il réussit une composition formellement séduisante. Et la transcende en racontant une trajectoire particulière – on suit Polina jusqu’à l’âge adulte, au climax de sa carrière -, et une relation fondamentale de maître à élève. Sans lésiner sur les sentiments (amoureux, professionnels, vis à vis de l’art), l’ouvrage campe une existence passionnante, percutante, et émouvante.
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Il est excellent Bastien Vivès,mais un jour il va bien falloir qu’il arrête de réciter ses cours d’animation,qu’il passe à autre chose.
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Il est excellent Bastien Vivès,mais un jour il va bien falloir qu’il arrête de réciter ses cours d’animation,qu’il passe à autre chose.
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Critique ridicule. Bastien Vivès est tout sauf un scolaire, il se renouvelle avec maestria à chaque nouveau livre. Ce que vous semblez lui reprocher c’est son aisance graphique, sa facilité à rendre les sentiments des personnages en peu de traits et sans aucune esbrouffe, bref, à mille lieues de ce qui se fait dans la bd mainstream.
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Critique ridicule. Bastien Vivès est tout sauf un scolaire, il se renouvelle avec maestria à chaque nouveau livre. Ce que vous semblez lui reprocher c’est son aisance graphique, sa facilité à rendre les sentiments des personnages en peu de traits et sans aucune esbrouffe, bref, à mille lieues de ce qui se fait dans la bd mainstream.
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Gilles, je suis d’accord avec vous sur presque toute votre réponse, mais je ne vois pas où » il se renouvelle avec maestria à chaque nouveau livre ». J’apprécie le travail de Bastien Vivès, j’ai lu toutes ses bds solo sauf cette dernière, et je ne vois pas grand chose de nouveau quand je passe de l’une à l’autre…
Ce qui serait intéressant, c’est de savoir si le « excellent » de Pascal est ironique ou non, et qu’il développe ce qu’il veut dire par « réciter ses cours d’animation »…
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Gilles, je suis d’accord avec vous sur presque toute votre réponse, mais je ne vois pas où » il se renouvelle avec maestria à chaque nouveau livre ». J’apprécie le travail de Bastien Vivès, j’ai lu toutes ses bds solo sauf cette dernière, et je ne vois pas grand chose de nouveau quand je passe de l’une à l’autre…
Ce qui serait intéressant, c’est de savoir si le « excellent » de Pascal est ironique ou non, et qu’il développe ce qu’il veut dire par « réciter ses cours d’animation »…
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Bastien Vivès a du talent. C’est certain.
Malheureusement, il se laisse aller à la facilité en abandonnant le pastel au profit de la palette graphique.
Polina est un objet froid, sans âme.
L’histoire ne manque pas d’intérêt mais laisse indifférent.
Ce serait bien que Vivès se consacre à des propos moins cul-cul la praline.
La gestion de son blog pose aussi problème.
Ses histoires de dessins pour le jeu Street fighter…
A quoi bon ?
A près de 30 ans, on voudrait lire autre chose. Quelque chose de plus réel, plus fort, plus violent, avec plus d’enjeux.
Polina sent trop le savon et pas assez la foufoune pour paraphraser un personnage de la télé.
Vivès est en train de perdre sa poésie.
La technique utilisée y est pour beaucoup.
Ce serait bien qu’il revienne aux fondamentaux en termes de technique et qu’il soit beaucoup moins scolaire dans son propos.
Sinon on aura bientôt l’impression de lire la version bd d’une fiction du lundi de TF1.
Que Vivès se mette en danger et quitte le confort de la vie des bo-bos parisiens.
Le résultat en sera bien meilleur. -
Bastien Vivès a du talent. C’est certain.
Malheureusement, il se laisse aller à la facilité en abandonnant le pastel au profit de la palette graphique.
Polina est un objet froid, sans âme.
L’histoire ne manque pas d’intérêt mais laisse indifférent.
Ce serait bien que Vivès se consacre à des propos moins cul-cul la praline.
La gestion de son blog pose aussi problème.
Ses histoires de dessins pour le jeu Street fighter…
A quoi bon ?
A près de 30 ans, on voudrait lire autre chose. Quelque chose de plus réel, plus fort, plus violent, avec plus d’enjeux.
Polina sent trop le savon et pas assez la foufoune pour paraphraser un personnage de la télé.
Vivès est en train de perdre sa poésie.
La technique utilisée y est pour beaucoup.
Ce serait bien qu’il revienne aux fondamentaux en termes de technique et qu’il soit beaucoup moins scolaire dans son propos.
Sinon on aura bientôt l’impression de lire la version bd d’une fiction du lundi de TF1.
Que Vivès se mette en danger et quitte le confort de la vie des bo-bos parisiens.
Le résultat en sera bien meilleur. -
Plus que d’explosion artistique, je parlerai plutôt d’implosion artistique.
En un mot, tout ça pour ça.
Personne ne lui demande de faire du Joe Sacco voire du Davodeau, d’avoir un propos sur le monde.
Mais lire quelque chose de plus consistant serait mieux.
Ici, on est ni dans la profondeur d’un film de Ken Loach ni dans les petits rien d’un film de Cédric Klapish.
On est dans un propos digne des films français pseudo-intello avec Sandrine Kimberlain.
Qu’il nous fasse du Jacques Audiard ou du Colline Serreau.
Au moins, il en restera quelque chose.
Quand j’évoque le côté bo-bo, je ne parle pas de la technique.
Une technique bo-bo existe-t-elle ?
Le côté bo-bo est dans la profondeur du propos et dans l’auteur lui-même.
Il suffit de voir ou de lire ses interviews.
Cela reste plat, très plat.
A bientôt trente ans, on peut attendre autre chose de lui.
Encore une fois, je parle du propos.
Ce propos qui sent le savon et pas assez la fouf…
Pour en revenir à ce que dit Benjamin, cet album ne m’a surpris en rien.
Brecht Evens m’a surpris, oui.
Mais Polina…
Même d’un point de vue technique, j’ignore pourquoi les femmes dessinées par Vivès ont toujours de telles mâchoires.
C’est un mystère.
L’expo des dessins qui est en cours actuellement propose des illustrations où la héroïne semble tout droit sortie de la planète des singes.
En ce qui concerne la mâchoire évidemment.
Le noir et blanc de Vivès est sans commune mesure avec celui de Munoz ou de Tardi.
En un mot, je reste vraiment sur ma faim. -
Plus que d’explosion artistique, je parlerai plutôt d’implosion artistique.
En un mot, tout ça pour ça.
Personne ne lui demande de faire du Joe Sacco voire du Davodeau, d’avoir un propos sur le monde.
Mais lire quelque chose de plus consistant serait mieux.
Ici, on est ni dans la profondeur d’un film de Ken Loach ni dans les petits rien d’un film de Cédric Klapish.
On est dans un propos digne des films français pseudo-intello avec Sandrine Kimberlain.
Qu’il nous fasse du Jacques Audiard ou du Colline Serreau.
Au moins, il en restera quelque chose.
Quand j’évoque le côté bo-bo, je ne parle pas de la technique.
Une technique bo-bo existe-t-elle ?
Le côté bo-bo est dans la profondeur du propos et dans l’auteur lui-même.
Il suffit de voir ou de lire ses interviews.
Cela reste plat, très plat.
A bientôt trente ans, on peut attendre autre chose de lui.
Encore une fois, je parle du propos.
Ce propos qui sent le savon et pas assez la fouf…
Pour en revenir à ce que dit Benjamin, cet album ne m’a surpris en rien.
Brecht Evens m’a surpris, oui.
Mais Polina…
Même d’un point de vue technique, j’ignore pourquoi les femmes dessinées par Vivès ont toujours de telles mâchoires.
C’est un mystère.
L’expo des dessins qui est en cours actuellement propose des illustrations où la héroïne semble tout droit sortie de la planète des singes.
En ce qui concerne la mâchoire évidemment.
Le noir et blanc de Vivès est sans commune mesure avec celui de Munoz ou de Tardi.
En un mot, je reste vraiment sur ma faim. -
C’est étrange non, que lorsqu’un vent de fraîcheur souffle sur un monde qui, nous le savons, se décompose à vue d’œil, plus d’un demandent que lui soit lui servi de la réalité et toujours de la réalité. Les ouvrages comportant des « propos sur le monde » font légion… Est-on rendu au point où la « légèreté» n’a plus sa place. Un peu d’évasion est indispensable et quant à moi la senteur du savon m’est de loin plus agréable que celle trop souvent grossière des « foufounes » comme le rapporte Kieslowski.
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C’est étrange non, que lorsqu’un vent de fraîcheur souffle sur un monde qui, nous le savons, se décompose à vue d’œil, plus d’un demandent que lui soit lui servi de la réalité et toujours de la réalité. Les ouvrages comportant des « propos sur le monde » font légion… Est-on rendu au point où la « légèreté» n’a plus sa place. Un peu d’évasion est indispensable et quant à moi la senteur du savon m’est de loin plus agréable que celle trop souvent grossière des « foufounes » comme le rapporte Kieslowski.
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à Kieslowski :
A vouloir critiquer le supposé côté « bobo » de Polina, vous en oubliez le votre… qui lui est flagrant. Quand vous demandez de la foufoune, vous me faites penser à ces jeunes fils de bourgeois qui affichent leur air rebelle tout en se faisant des signes de reconnaissance de gangs américains…Merci à x d’avoir su résumer la simple et magnifique splendeur de cet album. Et franchement désolé pour tous les autres qui sont à ce point blasés, à ce point imbus de leur personne pour afficher cette morgue et cette suffisance. Au fait qu’avez-vous tous écrit qui puisse se rapprocher de la beauté d’un « Polina » ?
Pitoyable !…
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à Kieslowski :
A vouloir critiquer le supposé côté « bobo » de Polina, vous en oubliez le votre… qui lui est flagrant. Quand vous demandez de la foufoune, vous me faites penser à ces jeunes fils de bourgeois qui affichent leur air rebelle tout en se faisant des signes de reconnaissance de gangs américains…Merci à x d’avoir su résumer la simple et magnifique splendeur de cet album. Et franchement désolé pour tous les autres qui sont à ce point blasés, à ce point imbus de leur personne pour afficher cette morgue et cette suffisance. Au fait qu’avez-vous tous écrit qui puisse se rapprocher de la beauté d’un « Polina » ?
Pitoyable !…
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Ed,
Le seul de fils de bourgeois ici, c’est Bastien Vivès.
Renseigne-toi un peu.
Ces mêmes bourges qui vont acheter les pitoyables croquis de Polina mis en vente à 600 EUR pièce dans une galerie parisienne il y a quelques temps.
On ne peut avoir la même appréciation sur un album sans s’insulter.
Ce n’est que de la bd.
Si tu trouves cela beau, tant mieux pour toi. -
Ed,
Le seul de fils de bourgeois ici, c’est Bastien Vivès.
Renseigne-toi un peu.
Ces mêmes bourges qui vont acheter les pitoyables croquis de Polina mis en vente à 600 EUR pièce dans une galerie parisienne il y a quelques temps.
On ne peut avoir la même appréciation sur un album sans s’insulter.
Ce n’est que de la bd.
Si tu trouves cela beau, tant mieux pour toi. -
Pour infos, le 23 Novembre paraîtra les Melons de La Colère de Bastien Vivès dans la Collection BD cul ! plus de visuels ici http://issuu.com/lesrequinsmarteaux/docs/melonsdelacolere !
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Pour infos, le 23 Novembre paraîtra les Melons de La Colère de Bastien Vivès dans la Collection BD cul ! plus de visuels ici http://issuu.com/lesrequinsmarteaux/docs/melonsdelacolere !
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Bien d’accord avec Ed, combien d’aigris sur ce site qui n’ont pas le dixième du talent de Bastien Vives… Ça doit leur faire mal de voir un jeune auteur avec autant de talent et qui travaille sans cesse pour progresser. Respect!
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Bien d’accord avec Ed, combien d’aigris sur ce site qui n’ont pas le dixième du talent de Bastien Vives… Ça doit leur faire mal de voir un jeune auteur avec autant de talent et qui travaille sans cesse pour progresser. Respect!
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