« LE PRIVÉ DE HAWAÏ »
PRIVÉ, VACHE ET VAUDOU
Des privés ex-flics, les romans noirs des années cinquante en ont fait une consommation surabondante. Comment renouveler le genre ? Peut-être en situant ces enquêtes qui se déroulaient généralement dans les brumes des grandes villes, sous le soleil éclatant d’Hawaï. Et en y instillant une bonne dose de vaudou. Imaginé par un ancien décideur d’Image Comics et dessiné Le Privé de Hawaï n’offre pas un vrai bain de nostalgie. À part la vision d’un vieux 78 tours de Billie Holiday et un téléphone en bakélite noire à fil, l’histoire pourrait se passer de nos jours. On appréciera davantage quelques rôles secondaires, en particulier une mémé terrible comme on n’en croise pas à tous les coins de rue. Heureusement & (Le Privé de Hawaï : Un oiseau de paradis, par Steven Griffin et B. Clay Moore, Angle Comics, 8,90 euros).
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