Par Christophe Bec. Soleil, 12,90 €, le 27 juin 2009.

Christophe Bec nous avait laissés à la fin du premier volume sur un suspense insoutenable: à 13h13 précisément, tous les avions en vol s’écrasaient inexplicablement. Un événement mystérieux de plus, à la même heure chaque jour, après notamment la réapparition d’un sous-marin nazi officiellement disparu ou l’arrêt de toutes les montres du monde au même moment. L’humanité semble être au bord du gouffre, ou du moins de la folie…

Haletante, dingue et terriblement addictive. Prométhée confirme tout le bien qu’on avait pensé d’elle à la sortie du premier épisode. Son scénario, digne des meilleures séries télé, multiplie les points de vue sur une humanité qui contemple, impuissante, sa fin prochaine. Le dessin aux noirs très marqués et les grandes images apocalyptiques magnifient cette ambiance de fin du monde. Christophe Bec (Zéro absolu, Sanctuaire, Rédemption…) parvient ainsi à faire naître l’effroi, alors même que ce deuxième tome ne s’attache que très superficiellement à ses personnages, préférant se concentrer sur la menace imminente. Menace qui ne convainc que moyennement pour le moment, mais qui laisse la porte ouverte à d’intéressantes pistes pour la suite. On croise donc les doigts pour que les prochains épisodes soient à la hauteur. Pour l’heure, Prométhée est sans aucun doute une des séries les plus excitantes du moment.

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