Par Djillali Defali, Éric Corbeyran et Richard Malka. 12 Bis, 13 €, le 9 octobre.

Un serial-killer est surnommé Hugo par la police. Pourquoi? Parce qu’il découpe méthodiquement les lèvres de ses victimes (des jeunes femmes évidemment). Et cela évoque aux flics L’Homme qui rit de Victor Hugo. Encore une histoire de tueurs en série, direz-vous, et vous aurez raison.

Rien de neuf sous le soleil de Satan, en effet, et on se demande bien comment les plumes traditionnellement efficaces d’Éric Corbeyran (Le Chant des Stryges) et Richard Malka (L’Ordre de Cicéron) ont pu pondre une histoire si banale. Le dessin de Djillali Defali (La Loi des 12 Tables) n’arrange rien, avec des problèmes de perspectives récurrents et des cadrages peu inspirés. Le tout baigne dans une ambiance un brin vulgaire, in fine tout à fait déplaisante.