Après l’expo Fluide Glacial, suite de notre retour en images sur les Rencontres du 9e art d’Aix-en-Provence.

Diversité, variété, bande dessinée, graphisme, peinture… Le festival d’Aix-en-Provence privilégie comme toujours la confrontation du 9e art avec d’autres, en exposant dans toute la ville des auteurs reconnus comme des artistes émergents. C’est ainsi que Mezzo dévoile ses impressionnants originaux de l’album Love in vain, consacré au bluesman Robert Johnson – des cases aux compositions parfaites et au noir et blanc obsessionnel. Côté patrimoine, on redécouvre les eaux fortes de Gus Bofa, pour illustrer l’oeuvre de Thomas Quincey L’Assassinat considéré comme un des beaux-arts.

Les auteurs hors de nos frontières sont aussi bien représentés. L’Allemand Henning Wagenbreth a investi l’école d’art et design Intuit Lab, pour montrer son travail d’illustration et d’affichiste au graphisme unique et puissant. Bonne surprise en provenance de Barcelone, Joan Cornella expose ses planches muettes et colorées à l’humour noir et très trash. Et « Pourquoi on ne rit pas avec Steve Michiels » dévoile l’oeuvre dessinée, peinte, sculptée d’un artiste belge influencé par Magritte et Delvaux, mais dans une veine plus proche de la satire.

Photos © BoDoï.

Mezzo, Love in vain

 

Gus Bofa

 

Joan Cornella

 

Henning Wagenbreth

 

Steve Michiels