Ristorante Paradiso ***
Par Natsume Ono. Kana, 8,50 €, janvier 2010.
À Rome, un petit restaurant paisible est tous les jours plein à craquer. La gent féminine se bouscule pour s’y restaurer. Pourquoi ? Bien sûr, les plats sont délicieux, mais en plus le personnel est composé de beaux hommes dans la fleur de l’âge ! Seulement cette routine va être chamboulée : la fille cachée de la femme du patron arrive à Rome avec la ferme intention de révéler son secret…
Nouvelle perle au charme rare, ce one-shot saura ravir les amateurs de récits de tranches de vie. Natsume Ono présente des personnages atypiques aux nombreuses facettes. Leur psychologie est habilement développée et les situations ne semblent jamais caricaturales. Par leur pertinence et leur sincérité, les relations décrites paraissent authentiques. Sans recourir à la moindre scène d’action, l’auteur arrive à nous captiver grâce à sa maîtrise de la narration. Graphiquement, on est ici très loin de l’image classique que l’on peut avoir des mangas. Le trait, fin et personnel, colle à merveille à l’ambiance chaleureuse de l’histoire, et rend les individus vivants, charmants et terriblement humains.
Après l’excellent Goyô (dont on reparle très vite, promis), Natsume Ono confirme tout le bien que l’on pouvait penser d’elle. Ses titres sont uniques et méritent d’être découverts par le plus grand nombre ! D’ailleurs, si vous avez apprécié Ristorante Paradiso, jetez-vous sur Gente sans hésiter. La série nous révèle notamment le passé des personnages et la construction de cet étrange restaurant…
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