Rocket Girl #1
Dans le futur, pour tenter de contrer la corruption qui gangrène la police new-yorkaise, on confie la tâche exclusivement à des ados, jugés plus idéalistes et moins sujets à accepter des pots de vin. L’un de ces jeunes officiers, la bien nommée Dayoung Johansson est envoyée en 1986 pour tenter de déjouer les plans d’une firme aux motivations troubles, Quintum Mechanics.
Les visées réelles des méchants ? La justification exacte de la téléportation de Dayoung ? Franchement, on ne comprend pas tout à l’intrigue de ce premier tome de Rocket Girl. Mais qu’importe. La désorientation induite par les voyages dans le temps a toujours fait partie du charme des récits du genre depuis H.G. Wells, de Retour vers le futur à Terminator en passant par L’Armée des 12 singes ou Looper. Les fameux paradoxes temporels et la tout aussi fameuse migraine qu’ils occasionnent chez le spectateur/lecteur… Tout cela n’est de toute manière que pur prétexte à faire évoluer dans le New York de 1986 une gamine aussi souple qu’une gymnaste, équipée d’un jetpack ultra-sophistiqué. Un pur plaisir de dessinatrice pour une Amy Reeder (Batwoman) l’envoyant virevolter avec gourmandise au-dessus de Times Square, telle une mini-Iron Man gentiment immature. Un distrayant cocktail d’action, de SF et de comédie, sans prétention.
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