Rotterdam, un séjour à fleur d’eau
Emmanuel rejoint sa petite amie à Rotterdam, où elle s’est installée pendant quelques mois pour des raisons professionnelles. Il découvre alors la ville et dresser un portrait dessiné de cette cité ultramoderne où l’horizon se confond avec le niveau de la mer.
« Il y a une gravité et une torpeur glaciale qui me plaquent au sol, me plongent dans la pénombre ; l’impression que l’on me force à avoir les yeux mi-clos, je suis ailleurs. » Le ton est donné et le trait suit. Le dessin en noir et blanc, tout en verticalité, nous entraîne immédiatement dans une atmosphère urbaine d’Europe du Nord, où les buildings poussent sur les rives du fleuve, côtoyant ponts et maisons flottantes. Cette verticalité tranche avec une ville à l’horizontale, toute plate et proche du niveau de la mer où passer les ponts à vélo est l’unique moyen de trouver quelques montées et descentes. « On raconte que des expatriés suisses les montent et les descendent en boucle pour lutter contre le mal du pays. »
Et les expatriés sont nombreux à Rotterdam, ou plutôt les travailleurs immigrés de passage : Solena l’Irakienne, Eve l’Italienne, Aaron le Finnois. Ville métissée, cosmopolite, Rotterdam organise le Carnaval des Caraïbes, moment festif qui met une forte communauté caribéenne à l’honneur. On découvre également une ville fidèle à ses traditions : le vélo, la culture des tulipes, et le « Jour de la Reine », fête nationale qui voit la ville se parer de la couleur orange. À travers ce voyage au pays des polders, Emmanuel Lemaire nous fait partager sa curiosité pour le monde qui l’entoure et vous donnera peut-être envie d’improviser un petit séjour aux Pays-Bas.
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