Senseï #1
Samouraï errante en terre chinoise, loin de son Japon, Yukio vient en aide à un jeune couple pourchassé par les sbires d’un notable local. Leur faute ? Avoir assisté à l’assassinat d’un enquêteur, trop proche de la vérité dans ses investigations sur plusieurs meurtres de jeunes femmes. Commence alors une course-poursuite dans un monde en proie aux guerres civiles, dominé par la violence et la fourberie.
Pas grand-chose à sauver dans ce premier tome d’un diptyque, si ce n’est un scénario tourné vers l’action. En effet, les quelques temps morts dans la cavalcade des héros ne sont que flash-back et explications des dessous de l’affaire, et ne durent jamais longtemps. À tel point qu’ils n’échafaudent qu’une psychologie grossière des personnages et une intrigue peu palpitante, tout juste bonne à laisser de la place à des combats de sabre. Combats qui ne sont pas non plus très enthousiasmants, manquant de style, d’espace et de précision. Si la lecture n’est pas désagréable, et le dessin de Vax par moments séduisant, force est de constater qu’il ne reste, une fois l’album refermé, qu’une bizarre impression de déjà-lu et d’avoir avalé un produit de consommation sans saveur ni aucun intérêt.
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