Spiritual Princess #1-12
Akihime Osakabe est une lycéenne singulière : sa mère est humaine, mais son père un tengu, une créature légendaire ailée entre le yokaï et le kami. Lui veut qu’elle prenne sa succession en tant que protecteur de la montagne Ryokuhô, sa maman souhaite par contre qu’elle reste humaine. On suit son quotidien teinté de fantastique et sa vie de lycéenne.
Ce titre est surtout une agréable tranche de vie qui laisse la place à sa belle palette de personnages. Tout avance par petites touches sur un ton doux et apaisant. Sans révolutionner le genre, ce manga développe joliment ces moments avec des sentiments, de l’amitié, de l’émotion et une touche bienvenue de fantastique. C’est empli du charme du quotidien qui se développe tranquillement.
Ancré dans la société et le folklore japonais, le lecteur français est pris par la main grâce à d’utiles éclaircissements de la traductrice. Le dessin et les décors de Nao Iwamoto débordent de charme, en accord avec le ton léger et l’ambiance paisible de la série. Ses couvertures aux couleurs chatoyantes sont d’une fraîcheur et d’un ravissement très agréable.
Issue du magazine Flowers (Kids on the slope, 7 seeds, Kamakura Diary, Sous la lune de Taisho…), lauréate du 55e grand prix Shôjo Shogakukan, nommée au 18e Prix culturel Osamu Tezuka, cette chouette série est soignée jusqu’au bout. Elle se termine avec son 12e tome répondant à tout ce qu’on pouvait espérer. De notre côté, on quitte tous les personnages avec un pincement au cœur. Voilà le signe qu’ils vont nous manquer et qu’ils ont indéniablement compté pour nous.
MACHI DE UWASA NO TENGU NO KO © 2007 Nao IWAMOTO/SHOGAKUKAN – Traduction : Anaïs Koechlin
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