Spirou
Le Gall atteint de « franquinite aigüe »
À l’occasion de la sortie du one shot Les Marais du temps, qui emmène Spirou et Fantasio dans le passé, les éditions Dupuis se fendent d’un DVD à destination des journalistes. Au menu, une longue interview (d’environ 35 minutes) de Frank Le Gall par José-Louis Bocquet. Le père de Théodore Poussin explique qu’il connaissait à peine l’œuvre de Franquin avant d’atteindre l’adolescence. « J’ai découvert tardivement que Franquin avait du talent. À 16 ans, j’ai été pris d’une “franquinite” aiguë et j’ai acheté tous ses albums. » Quant à l’influence d’Hergé sur son trait, il la nie vigoureusement : « J’ai appris à lire sur des Tintin, mais je ne pense pas que ma ligne soit claire. Je me sens plus Giraud qu’Hergé. Et, si vous regardez attentivement mes planches, vous verrez qu’il y a trois mille traits, je restitue tous les détails. Il y a beaucoup de Robert Crumb dans ce que je fais ! »
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