SPRG #1
Le SPRG, c’est le service de protection des renseignements généraux. Une unité de police chargée de protéger les hautes personnalités dans des situations de crise ou de menaces particulières. Ancien de l’anti-terrorisme, Simon Munch dirige une équipe au SPRG, et veille à la sécurité d’un industriel. Lui qui pensait trouver là une place tranquille…
Les amateurs de polar en bande dessinée ont découvert les récits du flic Pierre Dragon avec les deux indépassables tomes de R.G., mis en scène et dessinés par Frederik Peeters. Une plongée palpitante dans les enquêtes et le quotidien d’un officier des renseignements généraux. Le revoilà dans une nouvelle série composée d’enquêtes bouclées en un tome, et donc beaucoup moins complexe que les intrigues de R.G.. Hélas, il n’y a pas grand-chose à sauver dans ce nouveau projet. Le scénario n’est guère palpitant ; la toile de fond se veut réaliste, mais souffre de rebondissements tellement énormes qu’on n’y croit pas très longtemps ; le dessin semi-réaliste ne possède pas un style assez affirmé et ses dégradés de couleurs sont franchement ratés ; enfin, le volet intime des personnages est terriblement caricatural. Au cinéma et à la télé, Olivier Marchal a rapidement essoré tout ce qu’il avait à raconter du temps où il était policier, avec ses histoires de guerres entre flics dépressifs et alcooliques. En BD, Pierre Dragon semble aussi rejouer le même morceau, avec ses protagonistes de fonctionnaires investis dans leur métier et forcément mauvais père et/ou mari. On l’a tellement lu ou vu, que ça ne fonctionne plus. Vivement qu’un policier plus jeune et doté d’une vraie plume prenne la relève du polar contemporain réaliste : il y a urgence.
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