Par Jean-Denis Pendanx et Kris. Futuropolis, 12€, le 6 juin 2011.

En Russie en 1918, le fantasque Jaroslav Chveïk retrouve son ami Josef Cerny, dit Pepa. Les deux hommes se trouvent à un tournant de l’histoire.

Ces deux soldats des armées austro-hongroises, de nationalité tchèque, cherchent à rejoindre les troupes alliées et participer à la création de la république tchécoslovaque. L’un est un peintre rêveur, l’autre un futur écrivain qui n’a pas froid aux yeux…

Svoboda – qui signifie liberté – s’annonce comme une saga politico-historique flamboyante, sur fond d’amitié indéfectible. Au scénario, le très efficace Kris (Un homme est mort, Notre mère la guerre), qui ne se dépare pas de son écriture soignée – mais prend le risque de perdre le lecteur au fil d’une intrigue complexe, reposant sur des faits méconnus. Jean-Denis Pendanx (Abdallahi, Jeronimus) met magnifiquement en image ce premier tome, usant d’un trait précis et poétique, nimbé de couleurs lumineuses. Quoiqu’un brin touffu, l’ensemble convainc et ne manque pas de souffle romanesque.

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