Par Guillaume Bouzard.
Les Requins Marteaux, 16 €, le 21 mai.

Libre comme l’albatros, Guillaume Bouzard déglutissait de temps à autre son trop-plein de bières en épiloguant avec ses copains sur la règle du hors-jeu. La vie était alors belle comme un match de foot. Il lui arrivait même de transporter des bûches dans une brouette, ou de promener son chien Flopi, toujours dans la même brouette. Tout allait bien. Jusqu’au jour où il osa se rendre à un concert de Motörhead en tongs ! Il découvrit soudain les préjugés frappant cette tatane et l’intolérance des fans hirsutes de hard-rock, hissés sur leurs bottines, qui lui rentrèrent le nez dans la figure à coups de chausse-pied… Drôle et débridée, cette autobiographie dessinée d’un trait vif, presque impulsif, témoigne de la vie d’une « bonne grosse feignasse ». Mais le créateur de Plageman est assez tonique pour fournir de nombreuses pages inédites dans ce troisième opus autobiographique (en partie publié dans Psikopat). On connaît des vies apparemment plus pleines qui sonnent beaucoup plus creux !

Pascal Paillardet