The Infinite Loop #1
Dans le futur, tout est calme, serein, sans éclat. L’amour a disparu, comme tous les choses trop extrêmes – la nuit, la violence… Et puis il y a cette police des univers parallèles qui naviguent dans l’espace et le temps, pour corriger des « anomalies », glissées à différentes époques par de mystérieux hackers, les « forgeurs ». Mais que se passera-t-il quand Teddy, jolie rousse impétueuse et très professionnelle, croise une anomalie d’un nouveau genre, une anomalie humaine ? Avec des cheveux violets et un charme fou. Eh bien, elle tombe amoureuse !
L’idée de départ est intéressante, vertigineuse. Et les personnages principaux – la droite et fonceuse Teddy et son collègue-meilleur ami Ulysse – sont immédiatement attachants. Le ton est enlevé, le récit très dynamique, ce qui permet d’excuser quelques cases au dessin parfois franchement maladroit, ou trop dans l’hommage cartoon/design 50’s. Mais à mesure que l’intrigue avance, un discours politique se fait jour, comme dans toute bonne histoire de SF, et se révèle bien faible et convenu : en gros, assumons nos choix individuels, non à la police de la pensée. Évidemment… Plus intéressante et originale est la posture pro-gay de cette série créée par deux Français grâce à un financement participatif, et publiée en épisodes aux États-Unis par IDW. Car militer pour la cause homosexuelle en BD, qui plus est outre-Atlantique, n’est pas chose aisée, surtout dans un comics s’adressant à tous. Rien que pour ça, et pour l’aventure fun et légère aussi, The Infinite Loop mérite d’être soutenue et suivie.
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