The Nice House on the lake #2
Dans le tome1, un groupe d’amis invités par l’insaisissable Walter à passer quelques jours dans une belle villa isolée, comprenait qu’il était en fait prisonnier là, à jamais, pour son propre bien alors que le reste de l’univers avait été annihilé.
Dans cette suite directe, l’heure n’est plus à la sidération ni au mystère, même si les règles en vigueur dans ce mode clos continuent de se déployer et d’apporter leur lot de coups de théâtre. Il est temps pour les 11 victimes de reprendre en main leur destinée. Au centre de toutes les attentions, et pour cause, encore et toujours : Walter. Ce riche personnage de bourreau/sauveur, meilleur pote/pire ordure, créature immonde/mec terriblement humain, sur lequel le brillant James Tynion IV (Department of Truth) avait commencé à lever le voile, est amené à se livrer davantage. Et continue de fasciner notamment grâce à la superbe création graphique qu’en a tirée Alvaro Martinez Bueno.
Confronté par celles et ceux de ses hôtes avec qui il peut parler le plus franchement, notamment la coriace Norah et la plus fragile Ryan, Walter devra tester comme jamais ses liens d’amitié avec chacun de ceux qu’il a convoqués dans cette bulle hors de l’espace et du temps. Cette transition d’un thriller à clés à un drame de potes plus traditionnel type Peter’s Friends ou Les Copains d’abord, s’opère de manière assez organique et ce deuxième tome s’avère au moins aussi passionnant que le premier. Et bonne nouvelle : s’il apporte une conclusion satisfaisante à cette histoire, il ne la clôt pas et annonce au contraire un « deuxième cycle » qu’on attend avec impatience.
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