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Théophilia Werner #1 °

11 avril 2012 |

picto-critique-V3-0theophilia_werner_couvPar Leïla Leïz et Adèle Roost. Soleil, 10,95 €, le 21 mars 2012.

Voilà une femme qui a tout pour elle, en tout cas tout pour devenir une bonne héroïne de bande dessinée. Fille d’une révolutionnaire abattue et d’un espion disparu, Théophilia est belle, brillante, sportive, audacieuse. Des qualités décisives dans son travail : porter secours à des « whistleblowers », ces petites gens qui lancent des alertes dans le monde entier quant à des crimes et délits politiques, industriels, environnementaux, et qui subissent des pressions permanentes. Cette jolie métisse se retrouve ici embarquée dans une histoire qui la dépasse, avec un bateau qui explose, des produits toxiques interdits, un cartel international de trafiquants de déchets et… son père.

theophilia_werner_imageAutour d’une si chouette héroïne et d’un sujet bien d’actualité, la scénariste Adèle Roost – aidée pour l’occasion de Farid Boudjellal au découpage – aurait pu produire un thriller excitant et exotique, solide et sexy. Hélas, les situations hautement improbables s’accumulent, les personnages plus caricaturaux que dans une série télé lambda donnent plus envie de rire qu’ils ne font peur, les dialogues inutiles et les invectives ridicules renvoient l’album à la mauvaise fiction des années 80. Rien dans la mise en scène n’est moderne, tout est coincé dans un système fondé sur des lieux communs et des personnages creux. Le dessin de Leïla Leïz est, hélas, du même registre: figé dans une esthétique proche de la plaquette publicitaire, entre trait réaliste et aplats de couleurs plus graphiques, il est finalement raide et sans saveur, complètement hors du temps. Comme cet album qui ne fait que recycler les vieilles recettes, pour n’obtenir qu’un succédané de bande dessinée grand public d’il y a 20 ans.

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Commentaires

  1. Olivier Tristan

    Enfin une héroïne, Théophilia Werner, qui n’utilise pas l’action pour l’action, même si l’action ne manque pas. Elle met ses compétences au service d’une préoccupation majeure : les risques écologiques, la corruption, les éco-mafias, la mondialisation de la criminalité et des whistleblowers, sortes de David contre Goliath.
    Pas de manichéisme simpliste. Théophilia Werner est au coeur de l’actualité. Elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle se débat avec le passé, sa quête du père, sa loyauté et le climat glauque de mensonges et de corruption dans lequel elle baigne. Lecteur de polar, sincèrement je n’ai pas boudé mon plaisir.

    Malgré les quelques imperfections d’un premier tome, le dessin classique est dynamique. On a envie d’en savoir plus. Le scénario est un jeu de masque qui devrait réserver des surprises dans le second tome.

  2. Olivier Tristan

    Enfin une héroïne, Théophilia Werner, qui n’utilise pas l’action pour l’action, même si l’action ne manque pas. Elle met ses compétences au service d’une préoccupation majeure : les risques écologiques, la corruption, les éco-mafias, la mondialisation de la criminalité et des whistleblowers, sortes de David contre Goliath.
    Pas de manichéisme simpliste. Théophilia Werner est au coeur de l’actualité. Elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle se débat avec le passé, sa quête du père, sa loyauté et le climat glauque de mensonges et de corruption dans lequel elle baigne. Lecteur de polar, sincèrement je n’ai pas boudé mon plaisir.

    Malgré les quelques imperfections d’un premier tome, le dessin classique est dynamique. On a envie d’en savoir plus. Le scénario est un jeu de masque qui devrait réserver des surprises dans le second tome.

  3. luxsword

    Ce premier commentaire « vend » bien ce livre, mais la couv’ parle plus fort : gros cliché d’héroïne sexy donc à moitié à poil, avec un flingue… bref, une bd pour les mecs qui sont lassés des xénas, quoi…

  4. luxsword

    Ce premier commentaire « vend » bien ce livre, mais la couv’ parle plus fort : gros cliché d’héroïne sexy donc à moitié à poil, avec un flingue… bref, une bd pour les mecs qui sont lassés des xénas, quoi…

  5. Francois Pincemi

    votre critique est trés drole, elle me donne envie de prendre le livre à la mediathèque, juste pour rigoler un peu. Delcourt a repris Soleil, où est le changement?

  6. Francois Pincemi

    votre critique est trés drole, elle me donne envie de prendre le livre à la mediathèque, juste pour rigoler un peu. Delcourt a repris Soleil, où est le changement?

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