Tokyo Mystery Café #1
Nahel arrive à Tokyo plein d’espoir : il parle plutôt bien japonais, il a réussi à se dégoter une chambre en plein Akihabara, le quartier de l’électronique et de la pop culture, et il a l’adresse du studio d’un mangaka. Car c’est son rêve : devenir assistant, puis auteur de mangas ! Mais la voie est semée d’embûches vers cette hypothétique carrière… Cependant, son destin va être chamboulé par une affaire d’enlèvement et d’agression : son logeur, un vieil homme secret, est molesté un soir et la mystérieuse jeune fille qui vivait à l’étage est kidnappée. Nahel va alors rencontrer un petit groupe de détectives pas comme les autres…
Le duo Cécile Brun-Olivier Pichard, qui signe sous le nom d’Atelier Sentô, connaissent bien le Japon, et ça se ressent dans ce premier tome de cette série tous publics. Par les décors, les atmosphères, les détails, la reconstitution graphique d’un des quartiers phares de Tokyo est emballante, car elle est aussi pleine de personnalité : à travers leur ligne très européenne et une mise en couleurs traditionnelle, ils ne singent pas le manga, et offrent une vision subjective originale de cet environnement qu’on pensait si familier. Côté scénario, les auteurs de La Fête des ombres imaginent un polar aux accents d’anticipation, qui prend le temps de poser les enjeux, permettant ainsi de faire passer quelques rebondissements un peu tirés par les cheveux. Si ce premier tome est auto-conclusif, on a hâte de lire la suite pour mieux connaître les personnages, notamment ce détective bossant dans un café et son assistante geek épatante…
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