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BoDoï, explorateur de bandes dessinées – Infos BD, comics, mangas | November 4, 2024















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Tomorrow

12 novembre 2021 |
SERIE
Tomorrow
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
15.95 €
DATE DE SORTIE
08/09/2021
EAN
241304163X
Achat :

Oubliez la Covid-19, enfin essayez. Dans Tomorrow, le virus qui se met brutalement à décimer la population mondiale est d’origine informatique. Mazette, débranchez le modem ! Ce programme pirate fomenté en Russie (où d’autre ?) a réussi à franchir la barrière des espèces (on n’en revient pas d’écrire un truc aussi idiot…) et se transmet à l’homme. Avec tout de même une particularité : seuls les adultes y succombent. Enfin pas tous, puisque, doté d’une solide constitution, un spécialiste en cybersécurité US fait équipe à distance avec un homologue russe pour tenter de trouver un antidote.

tomorrow_imagePendant ce temps, Peter Milligan, scénariste de Shade the Changing Man, Human Target ou encore d’un run de Hellblazer, habituellement plus inspiré (c’est un euphémisme), se passionne pour une paire de jumeaux séparés lors des premiers jours de la catastrophe et capables de ressentir à distance les émotions de l’autre. Sur la route qui doit ramener Oscar le violoncelliste surdoué et neuro-atypique (ça n’apporte rien à l’histoire, mais Milligan y tient visiblement) jusqu’à Los Angeles, où sa sœur Cira se retrouve embringuée dans un gang de vénératrices de la Santa Muerte, le jeune homme va croiser tous un tas d’enfants retournés à l’état sauvage.

Mixez Y The Last Man avec Sa Majesté des Mouches en ajoutant une pincée de The Warriors, le film de Walter Hill, et vous obtenez peu ou prou la recette de cette invraisemblable odyssée qui flirte en permanence avec la série Z, multiplie les rebondissements risibles et a en outre le toupet de se terminer n’importe comment. Milligan en avait manifestement gros sur la patate et si, assure-t-il, il a écrit cette histoire bien avant l’irruption de la pandémie actuelle, cette dernière l’a semble-t-il affecté profondément. Dans la postface, confuse et très pessimiste, il s’épanche sur la violence de ce monde sans grandes illusions sur ce qu’en feront les générations suivantes. Grosse ambiance.

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