Par Piotr Kowalski et Eric Corbeyran. Vents d’Ouest, 13,50€, le 25 mai 2011.

Rosie et ses filles sont sur le point de créer une famille recomposée avec Nils et ses garçons. Mais Rosie semble sous pression, un mystérieux interlocuteur tentant de la dissuader de changer de vie. Elle paraît par ailleurs avoir des habitudes étranges: et si elle était un « vampire urbain »?

Présentée par son éditeur comme un mélange des séries télé True Blood et Desperate Housewives, Urban Vampires est une nouvelle série de l’infatigable scénariste Eric Corbeyran (Le Chant des Stryges), aux fortunes diverses.

Cette fois, il tape plutôt juste, campant de façon ultra-réaliste la fabrication d’une nouvelle cellule familiale, avec heurts à la clé. Ses personnages, notamment ceux des enfants et adolescents, sont tout à fait crédibles. Et l’on est tenté de le suivre bien volontiers lorsqu’il suggère que son héroïne, assez arrogante et donc peu attachante, serait une créature inquiétante.

Réaliste lui aussi, mais assez lisse, à la froideur curieusement clinquante, le trait de Piotr Kowalski accompagne plutôt bien ce début de récit qui livre quelques éléments sur son héroïne, mais pas trop. Et ne révèle absolument rien de la suite potentielle des événements, ce qui conserve habilement l’attention du lecteur.

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