Vamos lá ! #1-3 *
Par Osada Yoshimi. Doki-Doki, 6,95€, septembre 2011.
3 volumes parus sur 3 – Série terminée au Japon.
Kamasaki Yû est une lycéenne asociale qui n’intéresse personne. Seule la très gentille et belle Kume Asami va réussir à la dérider. Elle parviendra même à lui faire faire du sport, la pousser à communiquer avec les autres et finalement l’intégrer dans un groupe. A travers des cours, des événements sportifs ou des moments de détente, on va suivre la vie de ces adolescents.
Ce qui est assez étrange avec ce titre, c’est qu’il a du mal à se positionner. Annoncé comme un seinen (pour adultes), le manga se retrouve à cheval entre le shônen (pour garçons) et le shôjo (pour filles). L’équilibre entre le sentimental et l’action n’est pas toujours atteint. Quelques longueurs parsèment le récit et on sent qu’Osada Yoshimi tâtonne sur ce premier manga. Elle essaye d’aborder plusieurs thèmes, mais ne fait finalement que les survoler. Les relations entre les personnages sont parfois bien menées, mais souvent trop convenues; la vie du groupe est sympathique, mais pas non plus captivante… Enfin, si les dialogues sonnent authentique, ils sont malheureusement parfois creux ou futiles. Le dessin est en revanche de très bonne tenue pour une nouvelle mangaka.
Malgré toute la bonne volonté de l’auteure et la bonne humeur qu’il souhaite faire passer à travers son histoire, on reste quasiment de marbre devant ces jeunes héros. Il faut donc lire cette série courte pour ce qu’elle est : un titre sans prétention à réserver aux gros lecteurs de mangas. Les prochains titres de Yoshimi seront tout de même à surveiller, car on sent chez elle un potentiel prometteur et une fraîcheur communicative.
VAMOS LÀ ! © OSADA Yoshimi / Media Factory, Inc.
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Écrire un article sur Vamos lá ! sans mentionner les matchs de foot qui brillent par leurs dynamismes et leurs réalisme, c’est fort…
Ah et petite précision : Osada Yoshimi est une femme…^^
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Écrire un article sur Vamos lá ! sans mentionner les matchs de foot qui brillent par leurs dynamismes et leurs réalisme, c’est fort…
Ah et petite précision : Osada Yoshimi est une femme…^^
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