Violette contre Diablot1
Qu’est-ce qui est le plus dur dans on rentre au collège ? Montrer à tous son fichu appareil dentaire ? Être tout seul dans une classe de 6e alors que les copains sont dans une autre ? Avoir une prof principale vous promettant l’enfer ? Ou se faire harceler par téléphone, par un petit malin qui prend des photos peu ragoûtantes ? Heureusement, Violette a toujours ses lunettes magiques – qui permettent de voir les secrets alentour – pour survivre et engranger des points de popularité. Mais ce sont surtout ses copines qui vont lui sauver la mise, quand le vilain Diablot1 lui envoie des SMS menaçants et que ses chères lunettes disparaissent !
Après un premier tome qui posait les bases d’un univers à la fois loufoque et proche du quotidien des enfants, ainsi qu’un ton espiègle bien particulier, Émilie Clarke revient avec une deuxième aventure de Violette, encore plus délirante et réussie. Avec son trait souple plutôt minimaliste, n’hésitant pas à piocher du côté du cartoon ou du manga pour dynamiser une case ou une expression, l’autrice crée un petit univers familier et attachant, mais plein d’une énergie fictionnelle terriblement efficace. Ainsi, les enfants et jeunes collégiens retrouveront tout ce qui les intrigue, les inquiète, les fait rire ou rêver, mais dans une histoire ahurissante riche en rebondissements, qui met en avant l’importance de l’amitié et de la solidarité pour se débarrasser des importuns. Sans jamais éviter les sujets délicats de l’adolescence (le corps qui change, les relations amoureuses et amicales houleuses, l’isolement des gamins pas assez populaires, les réseaux sociaux ou le harcèlement), mais sans non plus alourdir son album, Émilie Clarke offre une BD comme une potion magique de rentrée: après la lecture de Violette contre Diablot1, on en sort remonté à bloc pour affronter une nouvelle année !
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