Wahkan
Alors que l’Exposition universelle bat son plein à Paris, en cette année 1899, des meurtres ensanglantent le lieu phare de l’événement : la Tour Eiffel. L’enquêtrice Éléonore Kowalski piétine dans son enquête, et l’arrivée d’un fringant nouvel assistant ne devrait rien arranger à l’affaire. Ou peut-être que si…
Parfois, rien ne va dans une BD. Et c’est le cas de Wahkan. L’idée d’un polar dans un Paris aux discrets accents steampunk, pourquoi pas. Une héroïne impétueuse dans un milieu d’hommes, on prend. Mais qu’elle ressemble à Tank Girl, qu’elle se prenne la tête avec son assistant misogyne arborant des dreadlocks avant de l’attirer dans son lit (!), le tout dans une trame absurde où se croisent le Buffalo Bill Show et des truands de la mafia, là, non, ce n’est vraiment pas possible. On a l’impression de lire une BD du début des années 2000, avec tous les clichés encore en cours dans le mainstream de l’époque, et qui, en plus, aurait été compressée dans un one-shot alors que l’ambition imposait une série. Même le dessin, enlevé et musclé, fait un peu vintage… Le scénariste note en exergue de l’ouvrage qu’il a fallu 13 ans pour qu’il naisse. C’était peut-être parce qu’il y avait un souci dans les intentions du départ ?
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