Wallace l’intrépide
L’heure de la rentrée a sonné pour Wallace, et le petit garçon est tout sauf ravi. Heureusement, son meilleur copain Spud et leur nouvelle amie Amélia sont là pour affronter avec lui cette épreuve. Et ils ne seront pas trop de trois, car entre l’épisode du muffin abandonné ou du serpent dans les toilettes, cette nouvelle année à Snug Harbor promet d’être mouvementée…
Wallace l’intrépide consiste en une collection de strips qui racontent les aventures souvent comiques d’un petit garçon éveillé qui n’hésite pas à nous faire partager ses réflexions plus ou moins profondes sur sa situation et sur le monde qui l’entoure. Si le concept semble familier, rien d’étonnant, puisque l’auteur américain Will Henry vient ici clairement tirer son inspiration du côté des Peanuts et de Calvin et Hobbes (avec le côté cynique et onirique en moins). Comme on pouvait s’y attendre, la série souffre forcément de la comparaison, même si elle réussit à se forger une certaine identité, qui se retrouve dans son ton toujours léger et son humour bienveillant qui fait souvent mouche. Malgré un héros un peu trop transparent, la galerie de personnages est globalement réussie, la palme revenant à Amélia, qui tient plus d’une Mercredi Addams que d’une petite fille modèle.
Enfin, l’approche graphique simple en tons doux permet de renforcer le côté « carte postale de l’enfance » véhiculé par cette lecture sympathique, qui fera certainement passer un bon moment aux écoliers et aux éternels nostalgiques.
Publiez un commentaire