L’humanité a gagné ! Ça y est, les démons, les anges, les elfes, les bêtes mythiques, tous les ennemis mythologiques de l’homme sont désormais un souvenir. Mené par le prophète Sid, les hommes ont gagné la guerre qui a mené à cette Terre du renouveau et de la paix. Mais… Car il y a toujours un « mais », vous savez, ce petit ressentiment face au travail accompli, cet imperceptible doute face à l’imprévu qui viendrait gâcher ce bonheur trop parfait…

Le jeune combattant Kai surveille ainsi les tombeaux de ces ennemis déchus et préfère se tenir prêt au cas où tout recommencerait. Et ça tombe bien, « recommencer » est bien le verbe qui résume l’étrange événement qui va suivre : la réécriture de notre monde ! Plongé dans un monde parallèle où cette fois l’homme est le grand perdant de la guerre mythologique, Kai doit faire face à des versions alternatives de ses amis qui ne le reconnaissent plus, y compris sa fiancée qui est désormais à la tête de la résistance locale. De plus, Kai est maintenant le seul combattant connaissant les techniques de combat anti-démons, tout comme Sid, qui apparemment n’est jamais apparu sur cette Terre alternative.

Si Why Nobody remembers my world? ne réinvente pas véritablement le genre, il se savoure grâce à son graphisme académique flamboyant et ultra-détaillé. Le monde présenté ici est riche en possibilité, le héros est un beau gosse courageux qui va devoir bâtir sa propre légende, et les héroïnes sont parfois plantureuses, boudeuses, mais toujours courageuses. Bref, voici donc un manga d’aventures plutôt classique, mais rondement mené. On ne s’ennuie jamais dans cette énième aventure isekai/monde parallèle à la sauce « et si », avec une mention aux scènes d’action efficaces aux effets spéciaux très détaillés.

Une bonne série B musclée et classe, idéale pour les plages d’été post-confinement !

Kara

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