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Wonder Woman, déesse de la guerre #1-3

3 février 2017 |
SERIE
Wonder Woman, déesse de la guerre
ALBUM
Résurrection - 3
DESSINATEUR(S)
SCENARISTE(S)
EDITEUR(S)
COLLECTION
PRIX
15 €
DATE DE SORTIE
15/01/2016
EAN
B01M160JKM
Achat :

Wonder Woman, déesse de la guerre est la dernière variation en date sur l’Amazone super-héroïque, imaginée durant la Seconde Guerre mondiale par William Moulton Marston. Et la Wonder Woman millésime 2014/2016 a plus que fort à faire ! Membre de la Ligue de Justice et chargée de protéger les mortels des super-maux pesant sur eux, Wonder Woman a par ailleurs dû prendre la succession sur le trône des Amazones. Aux responsabilités de super-héroïne et de reine, Wonder Woman ajoute celle de déesse de la guerre, après avoir vaincu Arès. Un titre d’autant plus lourd à porter que l’Olympe est au bord du chaos lorsque s’ouvre le premier des trois volumes de cette série. Et il en va encore ainsi dans le royaume amazone où la nouvelle souveraine est loin de faire l’unanimité. Quant à la Terre, entre menace extraterrestre et tensions géopolitiques, elle n’offre pas plus de quiétude à une Wonder Woman (sur)sollicitée sur tous les fronts…

Ainsi que le démontre l’historienne Jill Lepore dans son passionnant – mais non traduit – The Secret history of Wonder Woman, ce personnage fut d’emblée conçu par son créateur comme une figure féministe. William Moulton Marston était en effet ce que l’on appellerait aujourd’hui un proféministe radical, appelant de ses vœux une société matriarcale. Assumant pleinement ce sous-texte militant, la scénariste Meredith Finch fait de « sa » Wonder Woman l’incarnation pulp des femmes en lutte pour le pouvoir social, politique ou guerrier. Non sans peine, cependant, ainsi qu’en atteste la tonalité parfois tragique du récit. La résistance patriarcale demeure en effet forte ainsi que le révèle la conclusion de cette geste super-héroïque aux allures de backlash.

Si le scénario de Wonder Woman, déesse de la guerre a de quoi séduire les (pro)féministes, il n’en ira peut-être pas de même de son graphisme. Plutôt efficace, le dessin de David Finch et de ses collègues – tous masculins – campe une Wonder Woman à la plastique stéréotypée… Messieurs de la DC, encore un effort si vous voulez devenir proféministes !

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