Il n’y a pas que Titeuf dans sa vie. Zep aime aussi dessiner de « vieilles choses abîmées et tordues » au détour de ses pérégrinations. Il réunit une partie de ses croquis dans un Carnet intime.

On le suit ainsi de la Suisse à la Belgique, avec des détours en Tanzanie, Italie, Normandie, etc… Depuis vingt ans, pour s’aider à apprivoiser des lieux inconnus (donc angoissants pour lui), l’auteur représente des arbres, des églises ou encore des toits d’un trait élégant et sobre, coloré à l’aquarelle.

La plupart des dessins – pas toujours bien agencés, certains se retrouvant coupés en deux – sont accompagnés d’une légende plus ou moins longue. On apprend ainsi que Zep se balade avec un « gobelet d’eau sale » pour tremper ses pinceaux, ou se demande si le héron qui le dévisage ne risque pas de venir lui demander de dessiner un Titeuf. Une autre facette, plus contemplative, de l’artiste.

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Carnet intime
Par Zep.
Gallimard, 25€, le 27 octobre 2011.

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