Zodiaque #12 **
Par Sinisa Banovic et Eric Corbeyran. Delcourt, 13,95 €, le 6 février 2013.
La série Zodiaque démontre depuis un an et douze volumes une vraie cohérence, malgré de gros ratages et une qualité relativement moyenne. Dotée de scénarios globalement tirés par les cheveux et d’une mise en scène trop convenue, cette saga de one-shots – reliés ou non entre eux – a eu le chic de tisser un mystère séduisant pour qui aura tenu le coup au fil de l’année. Voilà donc celui consacré au signe du Poissons: l’enquête de policiers aveyronnais sur la disparition d’un homme obsédé par les pouvoirs de tableaux représentant des dieux grecs, tableaux qui viennent d’être dérobés dans des circonstances étranges dans un musée d’Amsterdam.
Après le joli conte fantastique que constituait le 11e tome, La Malédiction du Verseau, ce 12e opus reprend des sentiers bien battus, car il faut préparer la révélation finale, qui interviendra dans un 13e et ultime album attendu le 20 mars. En attendant, les médaillons représentant les signes astrologiques, qui donnent leur pouvoir au héros de chaque aventure et qui sont récupérés un à un par une jeune femme mystérieuse, prennent un peu plus de sens… Mais si le suspense général est bien préservé. L’enquête de cette Expérience du Poissons est donc très plan-plan, avec peu de rebondissements, un personnage d’homme invisible bien falot et un dessin semi-réaliste inégal. Mais comme les précédents volumes, il se laisse lire avec un plaisir détaché, comme on regarderait sans trop y penser un feuilleton ésotérico-policier à la télé. Pas transcendant, mais pas désagréable non plus. Espérons que l’issue offrira des émotions un poil plus fortes.
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