Anders et le château
À Chiffonville, Anders et ses amis coulent des jours paisibles et heureux à l’ombre de leur cabane fortifiée. Entre les courses de bestioles, les après-midis bricolage, les excursions à l’usine de chips et les sorties à la bibliothèque, la joyeuse bande de copains n’a pas tellement le temps de s’ennuyer. Encore moins lorsqu’ils découvrent une mystérieuse carte qui indique l’emplacement d’une demeure que tout le monde croyait disparue depuis plusieurs générations. Ni une, ni deux, les voilà partis pour la Forêt des Brumes à la recherche du château de Rochevieille. Pour Masken, le petit nouveau, et Whinney, la petite cousine de Bernie, c’est un baptême du feu qu’ils ne risquent pas d’oublier de si tôt.
Anders est décidément une série jeunesse atypique que l’on a du mal à faire entrer dans les cases et qui fait le plus grand bien à ceux qui ont la chance de croiser son chemin. Dans ce nouvel opus, Gregory Mackay poursuit l’exploration de l’univers doux et onirique qu’il s’applique à développer depuis trois albums maintenant (Anders et le volcan). On a le sentiment de ne jamais avoir quitté ce petit monde où le temps semble suspendu. On retrouve ses marques dès les premières cases du premier chapitre. La narration, tout comme le trait, est ici simple et épurée, tout en offrant son lot de péripéties et d’événements insolites.
Une nouvelle fois, bravo à The Hoochie Coochie pour le précieux travail de traduction et d’adaptation effectué depuis plus de 5 ans maintenant. Les jeunes lecteurs ont même le droit cette fois-ci à un album tout en couleurs et à la fabrication particulièrement soignée, directement héritée de l’édition originale australienne. On y découvre une reliure à la bodonienne avec une couverture cartonnée, embossée et des coupes à vif qui confèrent un aspect précieux à cet objet. Voilà une pépite qu’on vous invite à glisser sans hésiter dans les bibliothèques des enfants qui vous entourent.
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