Angoulême 2016 : le programme des expos
Le 43e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a révélé hier sa sélection officielle. Mais aussi son riche programme d’événements et d’expositions. Petit tour d’horizon.
La grande exposition patrimoniale de l’édition 2016 du festival a déjà été annoncée : c’est Morris et son fameux cow-boy Lucky Luke, qui fête ses 70 ans, qui seront mis à l’honneur, au Musée de la BD. Pas moins de 150 planches et dessins originaux, pour la plupart jamais montrés, constitueront donc l’expo événement, qui perdurera une bonne partie de l’année 2016.
Non loin de là, la série Lastman devrait enflammer le quartier jeunesse. Une immersion dans l’univers imaginé par Bastien Vivès, Balak et Michaël Sanlaville, avec en avant-première le jeu vidéo « Lasfight » et le pilote de la série animée.
Autre géant du 9e art mis en lumière : Hugo Pratt. Le festival reprend une exposition visible au Musée Hergé, qui présente des planches et dessins du créateur de Corto Maltese, en regard de ses influences et esthétiques et littéraires. Pour mieux percer le mystère de ce personnage, dont le destin est inextricablement lié à la vie de son créateur.
Côté asiatique, il y aura de quoi faire. Avec d’abord une expo hommage à Katsuhiro Otomo, nommé Grand Prix l’an dernier et qui sera présent au festival. Une quarantaine d’auteurs, parmi lesquels Ludovic Debeurme, Hugues Micol, Mathieu Bonhomme, Manuele Fior ou Jiro Taniguchi, accrocheront leurs images hommages à l’auteur d’Akira. « Hibana » nous proposera de découvrir les coulisses d’un magazine de manga, tandis qu’une exposition monographique sur le hong-kongais Li Chi Tak permettra de découvrir cet auteur prolifique.
Jean-Christophe Menu s’installe quant à lui dans l’Hôtel Saint-Simon pour une exposition sur son travail d’auteur, d’éditeur (L’Association, L’Apocalypse) et de critique, conçue et mise en scène par lui-même. Probablement un des événements du festival, tant la personnalité et l’oeuvre de Menu sont incontournables dans le paysage de la bande dessinée indépendante des 20 dernières années.
À découvrir également : « Phallaina », un fresque en extérieur complétée d’un dispositif sonore et surtout d’une application mobile pour smartphones et tablettes ; « Interduck-Dockumenta », ou le détournement en mode Donald Duck de chefs d’oeuvre de l’histoire de l’art, par un collectif d’artistes allemands ; Shapereader, une expo à toucher, imaginée pour les non-voyants mais accessibles à tous ; et Les Mutants, projet documentaire de Pauline Aubry sur les comportements adolescents…
Plus d’infos sur le site du festival.
Images © Cong S.A. – JC Menu/Fluide Glacial
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