Angoulême 2022 : l’expo Aude Picault
Son trait souple et élégant, qui traite avec légèreté de sujets profonds, s’est doucement imposé dans la bande dessinée. Aude Picault, qui a récemment évoqué la charge mentale et le poids d’une société toujours plus productive dans Amalia, est exposée à Angoulême. Via des planches originales, des aquarelles et des croquis, on navigue de son goût pour la voile et un voyage en Patagonie (Transat), à une immersion passée dans le milieu de la fanfare (Fanfare), en passant par la lourdeur des injonctions familiales (Idéal Standard).
On remonte le temps avec des publications plus personnelles (Moi je, Papa) ou le délicieux blog collectif des Chicou-Chicou (devenu un album). Avant une plongée dans ses pages réalisées pour la presse et ses deux contributions à la collection BDCul — Comtesse et Déesse —, l’autrice met en valeur ses camarades d’atelier (Ruppert et Mulot, Hugues Micol, Charles Berberian, Léon Maret et Jérémy Perrodeau) de la Villa du Lavoir. On savoure la délicatesse de l’autrice, en même temps que l’on découvre sa passion quasi maniaque de la typographie.
Photos © BoDoï.
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