A l’entrée de l’exposition que lui consacrait le festival BD à Bastia la semaine dernière, il citait Carl Jung : « J’ai fait un rêve qui m’a à la fois effrayé et encouragé. Il faisait nuit, et je me trouvais dans un endroit inconnu. J’avançais péniblement contre un vent puissant. » Aussi puissant et intrigant que l’univers de Marc-Antoine Mathieu. Des épisodes de Julius Corentin Acquefacques à Mémoire morte, Le Dessin ou Dieu en personne, en passant par un film tiré du vertigineux 3 secondes, des planches originales et carnets à dessin montraient l’art consommé d’un maître du noir et blanc.

Photos © Laurence Le Saux pour BoDoï.

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