Merci pour votre travail. Je suis cependant très circonspect voire désappointé après la lecture de cet article. J’ai épluché la liste des invités dès sa parution : la plupart des titres des auteurs présents cette année sont notés entre 1 et 3 sur 5 sur Bdtheque… Cela donne envie de découvrir… Pour de nombreux auteurs, on retrouve toujours le même type de dessin qui ressemble à un croquis rapide sans charme ou peut-être vaguement au dessin de presse, mais sans l’esprit. C’est bien d’être pointu, mais ce serait bien aussi d’inviter des dessinateurs talentueux et des scénaristes solides. Les organisateurs pourront sans doute mettre en avant le nombre peut-être croissant de visiteurs (il semble y avoir de plus en plus de familles c’est vrai), mais pour ma part, c’est de plus en plus la douche froide. Certes, on retrouve notamment Fabcaro (qui revient depuis plusieurs années maintenant), le très prometteur Deroche et je note la présence du talentueux J. Moreau (uniquement présent pour les bds  » 2024 « , dommage), mais au moins un représentant d’un Delcourt, Dargaud ou Glénat, ça ne ferait pas de mal non plus… C’est super l’avant-garde, mais, très gros lecteur de bds et collectionneur, je me retrouve de moins en moins dans la programmation et je ne suis pas le seul à faire ce constat. Certes, le beau est subjectif, c’est bien connu, mais recevoir davantage de dessinateurs talentueux, de conteurs passionnants, ce serait bien aussi… Et cette année, ce ne sont pas les invités de la librairie  » La préface  » qui permettront à mon sens de compenser. C’est bien l’autosatisfaction, mais parfois, c’est bien d’être à l’écoute aussi des personnes qui font la route pour se rendre à ce festival. C’est pointûuu, c’est engâagé, mais c’est loin d’être passionnant… Dommage car l’ambiance demeure sympathique, mais à force ça ne suffira plus à me convaincre de prendre le volant.

J’étais à cette édition du festival, du vendredi au dimanche : c’était extra ! On peut facilement discuter avec les maisons d’édition (la crème de la crème), les auteurs et autrices (toutes les générations et nationalités se mélangent joyeusement), les expos sont chouettes (et proches du hall des stands), l’organisation au top.
Le seul problème : on dépasse vite le budget qu’on s’était fixé, entre tous les bouquins, fanzines, prints et autres tentations (mention spéciale au masking tape Les Julys <3) !