BD numérique: bientôt des comics sur PSP
On évoquait il y a un peu plus d’un an les essais de comics enrichis sur PSP. Et on vous révélait au printemps dernier les résultats d’une enquête de Sony sur l’intérêt de ses utilisateurs pour la lecture de comics numériques. Cette fois, ça y est, Sony vient d’annoncer la diffusion de comics via sa console portable PSP, dès la fin d’année.
Ainsi, dès décembre, les marchés américain, britannique, irlandais, australien, néo-zélandais et sud-africain auront accès via leur Playstation Store à un catalogue de comics adaptés à la lecture sur l’écran de la console. D’autres pays suivront très vite, promet Sony. Au catalogue: des licences Marvel à succès comme Spider-Man, les X-Men ou les 4 Fantastiques (de grands classiques comme des nouveautés); mais aussi des titres de l’éditeur IDW (Transformers, Star Trek…) et « bien d’autres romans graphiques ».
Les heureux possesseurs de PSP devront donc télécharger le lecteur numérique dédié sur leur console; puis la boutique en ligne s’enrichira de comics spécialement adaptés à l’écran du terminal (plus grand que celui d’un iPhone – 4,3 pouces contre 3,5). Le communiqué de Sony parle également d’un « Autoflow », système de lecture dynamique automatique, à base de zooms et de mouvements de case en case, « imitant la façon dont les yeux bougent sur une page, de gauche à droite ». Une façon de lire des BD sur laquelle Ave!Comics ou BDTouch ont déjà misé.
Pour l’heure, aucun tarif ni modalité d’achat ne sont précisés par Sony. Mais on peut imaginer que, sous l’impulsion de Marvel – qui commercialise des comics numérisés sur son site depuis un moment, avec un certain succès -, des formules d’abonnement mensuel, voire annuel, soient proposées. Clairement, pour Sony, la diffusion de bandes dessinées sur le Playstation Store fait clairement partie de l’enrichissement d’un catalogue de divertissement en tous genres, avec des jeux, des films en VOD, de la musique, pourquoi pas des livres ou des magazines… On appelle ça le « global entertainment », mais c’est en train de devenir le « global digital entertainment ».
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