BD numérique: Christophe Arleston prédit une nouvelle donne aux éditeurs
Le groupement des auteurs de bande dessinée au sein du Syndicat national des auteurs et des compositeurs (Snac) vient d’interviewer Christophe Arleston, un de ses membres fondateurs. Les questions tournent autour de l’engagement politique et syndical du créateur du monde de Troy (et rédacteur en chef de Lanfeust Mag) et s’orientent rapidement vers la question de la BD numérique et des relations auteurs/éditeurs. Et là, le scénariste se montre des plus directs. Pour lui, si les éditeurs « refusent de prendre en compte les réalités d’aujourd’hui, ça risque fort de leur revenir comme un boomerang en pleine figure et ils se retrouveront un jour largués et désemparés, comme les majors du disque qui se croyaient invulnérables il y a dix ans« .
Il poursuit en évoquant la loi Hadopi (« une totale absurdité ») et l’avenir du papier (« l’album deviendra peut-être plus un objet de luxe que de consommation courante »).
Mais le plus intéressant dans son analyse du marché et de son évolution, c’est quand il aborde de front la question de l’auto-édition, qui va devenir beaucoup plus aisée avec le numérique. « Il y a toujours eu, il y aura toujours, dans toutes les civilisations, un public qui a envie qu’on lui raconte des histoires. Il y a toujours eu, il y aura toujours, des auteurs pour le faire. Par contre, l‘intermédiaire, qui aujourd’hui s’est arrogé un immense pouvoir car il détient la clef de l’outil d’impression et de diffusion, est lui en situation de plus en plus précaire. Et je crois que la plupart des grands éditeurs ne l’ont pas réalisé. Le net ouvre la porte à l’auto-diffusion sans peine et sans frais. L’avenir n’est plus aux maisons d’édition, mais aux boîtes de production. »
Lire l’intégralité de cet intéressant entretien ici.
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BRAVO !!!
Je l’adorais déjà pour Lanfeust, j’aime désormais sa vision de l’évolution de la BD.
C’est exactement comme ça que je conçois maintenant la consommation de BD: des éditions numériques que je peux emmener partout sur mon portable, et des éditions papier que je peux manipuler, et où je choisi souvent des versions collectors.
Seul hic … la disponibilité des versions numériques. Seule alternative actuellement: l’échange de fichiers ou le P2P. L’inconvénient, c’est que quand tout le monde aura ses sources pour obtenir des versions numériques, on ne cherchera plus à les acheter.
Pourtant, le fait de pouvoir lire une BD en numérique m’a dirigé vers la FNAC ou autre un grand nombre de fois.
Concernant les produits dérivés … J’espère que les maisons d’éditions n’arnaquent pas trop les auteurs … Quand on voit les possibilités avec XIII ou Largo Winch …; Ca doit en laisser plus d’un rêveur …. -
BRAVO !!!
Je l’adorais déjà pour Lanfeust, j’aime désormais sa vision de l’évolution de la BD.
C’est exactement comme ça que je conçois maintenant la consommation de BD: des éditions numériques que je peux emmener partout sur mon portable, et des éditions papier que je peux manipuler, et où je choisi souvent des versions collectors.
Seul hic … la disponibilité des versions numériques. Seule alternative actuellement: l’échange de fichiers ou le P2P. L’inconvénient, c’est que quand tout le monde aura ses sources pour obtenir des versions numériques, on ne cherchera plus à les acheter.
Pourtant, le fait de pouvoir lire une BD en numérique m’a dirigé vers la FNAC ou autre un grand nombre de fois.
Concernant les produits dérivés … J’espère que les maisons d’éditions n’arnaquent pas trop les auteurs … Quand on voit les possibilités avec XIII ou Largo Winch …; Ca doit en laisser plus d’un rêveur …. -
Et Mr Arleston il compte les toucher comment ses sous dans le futur ? Avec les produits dérivés ? Parce qu’il va falloir qu’il m’explique comment mettre en place un système qui fasse que tout le monde achète son album au lieu de se refiler des copies gratos !
C’est facile de dire aux éditeurs « démerdez-vous » ! Mais il propose quoi lui ? Rien de concret… Il ne fait que louer l’évolution technique dont la tendance est, depuis de nombreuses années, à la dématérialisation. Un discours tellement facile à tenir ! Mais est-ce que ça suffit de se mettre du côté de l’évolution technique ? Et-ce qu’il ne faut pas penser un peu aux auteurs et proposer des solutions viables ?
« Dématérialisez-vous » qu’il disait !
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Et Mr Arleston il compte les toucher comment ses sous dans le futur ? Avec les produits dérivés ? Parce qu’il va falloir qu’il m’explique comment mettre en place un système qui fasse que tout le monde achète son album au lieu de se refiler des copies gratos !
C’est facile de dire aux éditeurs « démerdez-vous » ! Mais il propose quoi lui ? Rien de concret… Il ne fait que louer l’évolution technique dont la tendance est, depuis de nombreuses années, à la dématérialisation. Un discours tellement facile à tenir ! Mais est-ce que ça suffit de se mettre du côté de l’évolution technique ? Et-ce qu’il ne faut pas penser un peu aux auteurs et proposer des solutions viables ?
« Dématérialisez-vous » qu’il disait !
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Jean. Je ne sais pas où vous vous placez ? Vous êtes éditeur ?? Ou auteur ?? Je dirais éditeur ou travaillant pour un éditeur. Je pense en tous cas que vous ne comprenez pas du tout l’économie du libre ou celle proposée par Mr Arleston.
L’économie du libre est justement basée sur les produits dérivés dont vous parlez. Et oui !!
Exemple: Naruto… Les exemplaires du manga sont traduits en anglais le lendemain de la parution japonaise et sont LARGEMENT diffusés sur le net. Ca n’empèche pas le manga papier de très bien se vendre, et le manga animé de se vendre encore plus (5 films sortis en salle).Je suis un parfait exemple de personne qui litt des BDs au format numérique CBZ, et qui en achète régulièrement. Mes achats se font souvent par rapport aux BDs que j’ai lu au format numérique. Et toutes les personnes que je connais qui sont fans de BDs ayant des BDs numériques sont celle qui achètent le plus de BD et de produits dérivés (même si moi, les statuettes ….).
Au final, je préfère aller sur le site web d »un auteur et bénéficier de croquis, ou autres goodies plutot que de payer un éditeur qui décide de couper une BD parce que ce n’est plus dans sa ligne d’édition.
Le danger avec le numérique, c’est qu’on a accès à des BDs planétaires, ou à un choix plus étendu que le choix de son revendeur… Alors on est plus regardant quant à la qualité.
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Jean. Je ne sais pas où vous vous placez ? Vous êtes éditeur ?? Ou auteur ?? Je dirais éditeur ou travaillant pour un éditeur. Je pense en tous cas que vous ne comprenez pas du tout l’économie du libre ou celle proposée par Mr Arleston.
L’économie du libre est justement basée sur les produits dérivés dont vous parlez. Et oui !!
Exemple: Naruto… Les exemplaires du manga sont traduits en anglais le lendemain de la parution japonaise et sont LARGEMENT diffusés sur le net. Ca n’empèche pas le manga papier de très bien se vendre, et le manga animé de se vendre encore plus (5 films sortis en salle).Je suis un parfait exemple de personne qui litt des BDs au format numérique CBZ, et qui en achète régulièrement. Mes achats se font souvent par rapport aux BDs que j’ai lu au format numérique. Et toutes les personnes que je connais qui sont fans de BDs ayant des BDs numériques sont celle qui achètent le plus de BD et de produits dérivés (même si moi, les statuettes ….).
Au final, je préfère aller sur le site web d »un auteur et bénéficier de croquis, ou autres goodies plutot que de payer un éditeur qui décide de couper une BD parce que ce n’est plus dans sa ligne d’édition.
Le danger avec le numérique, c’est qu’on a accès à des BDs planétaires, ou à un choix plus étendu que le choix de son revendeur… Alors on est plus regardant quant à la qualité.
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C’est bien vrai ! moi je dessine beaucoup et c’est grâce à l’auto-édition que j’ai pu trouver un public de lecteurs qui souhaitaint avoir sous version papier ce qu’ils avaient déjà lu sur la toile. Moi je suis passée par TheBookEdition, et se diffuser gratuitement sans avoir personne pour empocher les marges à notre place (je gagne 100% de la marge fixée… on ne peut mieux faire), ça révolutionne les moeurs…
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C’est bien vrai ! moi je dessine beaucoup et c’est grâce à l’auto-édition que j’ai pu trouver un public de lecteurs qui souhaitaint avoir sous version papier ce qu’ils avaient déjà lu sur la toile. Moi je suis passée par TheBookEdition, et se diffuser gratuitement sans avoir personne pour empocher les marges à notre place (je gagne 100% de la marge fixée… on ne peut mieux faire), ça révolutionne les moeurs…
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Non Laurette, ça révolutionne LE MEURTRE !
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Non Laurette, ça révolutionne LE MEURTRE !
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Pas mal le commentaire. quelqu’un montre que la solution de l’auto production est viable et la seule réponse est le meurtre ??
Quelle intelligence !!
Ce n’est pas Jean qui demandait des explications à Mr Arleston ?? La réponse arrive et ….. on est désemparé ????
Et bien moi, je dis bravo à Laurette (elle est où Harpie ?? 😉 ) -
Pas mal le commentaire. quelqu’un montre que la solution de l’auto production est viable et la seule réponse est le meurtre ??
Quelle intelligence !!
Ce n’est pas Jean qui demandait des explications à Mr Arleston ?? La réponse arrive et ….. on est désemparé ????
Et bien moi, je dis bravo à Laurette (elle est où Harpie ?? 😉 ) -
Nico, votre avis ne m’intéresse pas.
Par contre, si Mr Arleston passe sur ce site, je serai content qu’il prenne le temps de me répondre, car mes propos le concernaient directement. -
Nico, votre avis ne m’intéresse pas.
Par contre, si Mr Arleston passe sur ce site, je serai content qu’il prenne le temps de me répondre, car mes propos le concernaient directement.
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